EPISODE 1.02 : Faux Frère (The Man In the S.U.V.)
[La scène s'ouvre dans la rue. La caméra zoome sur un immeuble sur lequel est inscrit « Ligue de l'Amitié Arabo-américaine – Créée en 1971 ». On voit un homme qui sort de l'immeuble. Il a des cheveux noirs et porte un costume gris et une chemise bleue. Il porte un attaché case et semble être malade. Il monte dans son S.U.V. et démarre en trombe, faisant crisser ses pneus. Il zigzague à vive allure dans les rues de la ville et s'éponge le front en sueur avec sa main. Il prend une rue direction A.C. Son portable sonne, il le sort de sa poche et l'on voit sur l'écran que l'appel vient d'une personne nommée Sahar. Il crie dans le téléphone, il est très énervé et raccroche brusquement. Il continue de conduire aussi vite, et le téléphone sonne à nouveau. Il s'arrête devant un café où l'on voit des tables rondes sur la terrasse. Des personnes y sont assises, un couple marche dans la rue. Le S.U.V. explose. La portière conducteur atteint un homme dans le dos.]
[Nouvelle scène : Devant ce même café. Il y a des ambulances et des camions de pompiers. Booth marche au milieu de cette scène.]
Booth : Bones ! Bones ! Par ici.
[Angela et Bones regardent vers lui.]
Brennan : Où étiez-vous passé ? Vous aviez dit qu'on se retrouvait au coin de la rue.
Booth : C'est un peu apocalyptique par ici au cas où vous ne l'auriez pas remarqué. (il se dirige vers un agent de la sécurité). Elles sont avec moi. Dr Temperance Brennan et Angela Montenegro de l'Institut Jefferson.
L'agent de sécurité : Il me faut vos papiers d'identité.
Booth : Vérifiez la liste R15, Sécurité Intérieure. Elle est anthropologue judiciaire.
[L'agent de sécurité vérifie sa liste, alors que Booth lui indique où elles sont indiquées.]
L'agent de sécurité : C'est bon, allez-y.
Booth : Merci. Allons-y.
[Ils se frayent un chemin au milieu des ambulances et des véhicules d'urgence pour approcher de ce qu'il reste du S.U.V. Brennan s'attache les cheveux avec un élastique.]
Angela : Oh bon sang, c'est quoi cette odeur ?
Brennan : De la chair brûlée. Il y a beaucoup de blessés ?
Booth : Pour l'instant 4 morts et 15 blessés.
[Angela remarque les corps sous les draps autour du S.U.V. explosé.]
Angela : Oh mon Dieu.
Brennan : Donnez-moi toutes les infos que vous avez.
Booth : Pas grand chose. Des temoins ont dit avoir vu un homme d'origine arabe, la trentaine, sortir de son véhicule et tout a explosé. La voiture est au nom de Hamid Masruk, Président de la Ligue de l'Amitié Arabo-américaine.
Brennan : Si vous savez qui c'est, qu'est-ce que je fais ici ?
[Brennan s'approche du S.U.V. et regarde par la fenêtre du conducteur.]
Agent Gibson : Parce qu'on espère se tromper. Masruk est consultant à la Maison Blanche pour les relations Arabo-américaines. Il a déjeuné avec le Président pas plus tard que la semaine dernière.
Booth : Vous vous souvenez de l'Agent Gibson, agent à la Sécurité Intérieure (il désigne Brennan). Dr Tempérance Brennan (il désigne Angela). Angela Montenegro. Si Masruk a commis une attaque terroriste, nous avons un grave problème de sécurité nationale sur les bras.
[Brennan passe de l'autre côté du S.U.V. et observe par la fenêtre de la portière passager.]
Agent Gibson : Sans compter que le Président serait dans une situation extrêmement délicate. La presse est déjà sur le coup.
Brennan : Si vous pensez pouvoir influencer mes conclusions ...
Agent Gibson : Absolument pas, mais ce n'est peut-être pas Masruk. Nous devons en avoir la certitude. Booth dit que vous êtes la meilleure.
Brennan (à Booth) : Il me faut des gants chirurgicaux et des masques. Des sacs stériles et de l'huile végétale.
Booth : De l'huile végétale ?
[Booth s'approche de Brennan.]
Brennan : L'huile va permettre de décoler ce qu'il reste de chair collée au métal. C'est le même procédé que lorsqu'on décolle de la viande sur un grill de barbecue.
[Zack se rue avec une bouteille d'huile et la tend à Booth, tandis qu'il passe à Brennan des gants chirurgicaux.]
Booth : OK, je vous fais confiance.
Zack : Je prends des clichés ?
Brennan : Dans un rayon de 30 m autour du véhicule.
[Zack passe à Brennan un sac stérile rouge. Angela semble nauséeuse. Brennan se dirige vers une partie du corps qui se trouve sur la chaussée.]
Brennan (à Booth) : C'est bon pour vous, on peut y aller ?
Booth : Vous savez, si vous ne vous sentez pas bien, pas de problème.
Brennan : J'aimerais que ce soit la pire chose que j'aie vue.
[Brennan passe le sac rouge à Angela.]
Angela : Je crois que ... Enfin ... je ne peux pas. Désolée.
[Angela lui rend le sac, et Brennan le tend alors à Booth.]
Brennan (à Booth) : Si vous ne pouvez pas...
Booth : Non, c'est bon, tout va bien.
Brennan : Zack, il me faut deux sacs supplémentaires.
[Nouvelle scène : Au laboratoire. Brennan, Zack et Hodgins sont rassemblés autour de ce qu'il reste du corps de Masruk. Ils l'examinent.]
Brennan : L'épiderme du visage et les extrémités des doigts sont totalement détruits. Nous ne pourrons pas utiliser la chair pour confirmer l'identité, c'est du charbon.
Zack : Il manque le bas de la jambe gauche et la colonne lombaire.
Brennan : Voilà la vertèbre C2 et l'ishion droit.
Zack : Mr Charbon avait la possibilité d'approcher le Président. Pourquoi attaquer un café ?
Brennan : Mr Charbon ?
Zack : C'est une manière d'appréhender le stress.
Hodgins : Il voulait provoquer un mouvement de panique en s'en prenant à un lieu public. Les gens vont rester chez eux. L'économie est mise à mal. C'est le terrorisme, mon vieux.
Brennan : Prenez des échantillons des vêtements. Répertoriez tout ce que vous pourrez y trouver. Traces de parfum, de lessive, tout ce qui pourrait relier à Masruk.
Hodgins : Je vais analyser toutes les particules pour définir le type de bombe utilisé.
Zack : Ce n'est pas plutôt le travail du F.B.I. ?
Hodgins : Tu fais confiance au F.B.I. ? Ces types là passeront sous silence tout ce qu'ils trouveront et qui pourrait leur porter préjudice.
Zack : J'ai trouvé une partie de la clavicule.
Hodgins : Tu m'écoutes au moins ?
Zack : Non.
Hodgins : Ils ont une division secrète vous savez, ça leur permet d'avoir les mains propres. En 1970 ...
Brennan : Jack ! On essaie de travailler.
[Booth arrive. Il monte les escaliers pour rejoindre le centre de la plateforme derrière Hodgins. Celui-ci ne l'a pas vu arriver.]
Hodgins : Tout le monde semble particulièrement sensible à ce qui touche au F.B.I. en ce moment. Vous savez bien sûr que Booth n'est qu'un pion du gouvernement.
Brennan : Ca n'a rien à voir avec Booth.
Booth : Vous savez ça ne m'enchante pas moi non plus de devoir travailler avec vous, mais il se trouve que nous n'avons pas le choix, c'est clair ?
[Hodgins se retourne pour faire face à Booth.]
Hodgins : OK. On s'embrasse ?
Booth : L'agent Gibson supervisera votre travail pour transmettre les infos à la sécurité intérieure.
Gibson : Je ferai mon possible pour ne pas déranger.
Brennan : Non, euh... Nous n'avons pas besoin d'être supervisés.
Booth : Ca ce n'est pas à vous d'en décider. Quand pourrons-nous avoir la confirmation ADN ?
Brennan : Ca va prendre plusieurs jours. Je pourrais aller plus vite si nous avons tout ce qu'il nous faut.
Gibson : Vous allez pouvoir tirer quelque chose de ça ?
Zack : Vous nous dérangez en posant des questions pareilles.
Brennan : Collectez toute la chair et les particules que vous pouvez récupérer et faites-les macérer. (A Gibson) Si ça vous convient ?
[Brennan s'en va et Booth la suit. Gibson pose ses deux mains au bout de la table.]
Hodgins : Ne touchez pas la table. Ne touchez pas la table.
[Nouvelle scène : Brennan et Booth marche le long d'un couloir qui mène au bureau de Brennan.]
Brennan : C'est mon labo. Je suis une scientifique, un médecin.
Booth : Oui, c'est ce que j'ai entendu dire.
Brennan : Est-ce que vous pourriez, vous, faire votre travail en ayant sans arrêt quelqu'un sur le dos ?
Booth : J'ai dû apprendre avec vous.
Brennan : Je suis désolée mais je ne vois pas en quoi cela peut nous être utile.
Booth : C'est une attaque terroriste, Bones. Ca vous dépasse, et ça me dépasse moi aussi.
Brennan : Le travail reste le même.
[Elle arrive devant la porte de son bureau et se retourne pour faire face à Booth.]
Booth : Absolument pas ! On a à faire à quelqu'un qui s'en prend à toute une culture. Il terrorise une population, et utilise Dieu pour justifier ses crimes.
Brennan : Vous en faites une affaire personnelle. Ca ne nous sera d'aucune aide.
Booth : C'est personnel, Bones. On meurt tous un peu dans ce genre d'affaire.
[Nouvelle scène : Au labo. Gibson regarde une grosse boite en verre qui renferme le corps de Masruk. Zack prend des notes. Booth et Brennan entrent.]
Zack : Toutes les particules ont été retirées. Hodgins a récupéré tout ce qu'il a pu.
Brennan : Très bien, allons-y.
[Zack attrape deux bocaux contenant des insectes et les posent sur la boite. Il ouvre une petite trappe dans la boite et verse ensuite les insectes sur le corps.]
Booth : Qu'est-ce que c'est que ça ?
Zack : Dermestid Maculatus.
Brennan : Des coléoptères néchrophages. Ils nous permettent de nettoyer les restes des corps brûlés.
[Brennan observe les insectes sur le corps quand le téléphone de Gibson sonne. Il s'éloigne de la boite et répond.]
Gibson (au téléphone) : Gibson. Oui Monsieur. (à Brennan) Le Président veut savoir quand nous pourrons avoir la confirmation ADN.
Brennan (elle regarde les insectes) : C'est à eux qu'il faut le demander.
GENERIQUE
[Nouvelle scène : Dans une salle d'interrogatoire. Brennan et Booth sont assis d'un côté d'une table et la femme et le frère de Masruk sont asis en face d'eux.]
La femme : Ca ne peut pas être lui. Vous avez dû vous tromper.
Le frère : Mon frère n'était pas un terroriste. Il détestait ces personnes. Lisez ses discours. Interrogez son entourage.
Booth : Nous ne faisons aucune accusation.
Le frère : On ne parle que de ça aux infos. Tout le monde ne parle que de ça.
Booth : On ne peut pas contrôler la presse, Mr Masruk.
La femme : Et vos hommes ? Ils ont fouillé notre maison. Et interrogé nos amis.
Booth : Tant que nous n'avons pas la confirmation de l'identité de la victime nous devons mener une enquête approfondie.
La femme : Alors identifiez-le. Arrêtez de nous faire attendre. Est-ce que vous savez ce que l'on vit ?
Brennan : L'explosion a dispersé son corps. Nous n'avons pas encore tous les morceaux (Booth pose une main sur son bras pour la faire taire). Je comprends que cela soit difficile de devoir attendre. Je travaillerai aussi vite que possible pour vous donner des réponses. C'est d'ailleurs pour cette raison que je vous ai demandé des détails sur sa vie. Où a-t-il grandi ? Est-ce qu'il a été blessé étant jeune ? Avez-vous son dossier médical ?
La femme : Bien sûr. Je vous ai apporté ce que vous avez demandé (elle lui tend une enveloppe).
Booth : Merci.
La femme (les larmes coulent sur son visage) : Nous vivions exactement comme vous. Nous sommes venus en Amérique parce que nous aimions ce pays. Nous sommes Américains. Ca ne peut pas être Hamid. C'est impossible. Mon mari n'était pas un terroriste.
[Nouvelle scène : Au labo. Zack et Hodgins regardent à l'écran d'un ordinateur la composition des éléments chimiques retrouvés. Gibson s'approche.]
Zack : Ca pourrait être du perchlorate. On peut en utiliser pour faire une bombe ?
Hodgins : Oui, mais là il s'agit d'une structure cristalline. A base d'aluminium.
[Gibson se penche au dessus de l'écran pour essayer de voir ce qu'ils font. Cela énerve Hodgins qui essaie de déplacer l'écran de manière à ce qu'il ne le voit plus. Brennan les rejoint.]
Brennan : Je suis de retour. Qu'avez-vous trouvé ?
Zack : J'ai la marque de sa lessive, de son parfum et de son shampooing. Il est mort tout propre.
[Zack lui tend un papier.]
Brennan : Merci.
Gibson : Dr Brennan ?
[Brennan se détoune de Gibson et feint de l'ignorer.]
Brennan : As-tu fini avec les ossements ?
Zack : Oui, je vais voir où en sont les insectes.
Gibson (énervé) : Dr Brennan, puis-je voir ce que vous avez ?
Brennan : C'est un bout de papier avec des mots écrits dessus.
[Elle va dans son bureau et le laisse derrière elle.]
[Nouvelle scène : Dans le bureau de Brennan. Elle est assise par terre et des tas de papiers jonchent le sol. Angela entre.]
Angela : Tu bosses dur.
[Brennan lève les yeux vers elle. Angela remarque tous les documents et photos par terre.]
Angela : Pour changer.
Brennan : Je viens de voir sa femme. Elle m'a donné son dossier médical, des photos. Apparemment, il était malade. Ils ont fait des tests pour détecter un éventuel Lupus, ce qui expliquerait l'état de son visage. Ca devait être très douloureux.
Angela : Ecoute, euh ... Je sais que j'aurais dû être là, sur la scène de crime, et je voulais vraiment t'aider mais ...
Brennan : Ne t'en fais pas. Tu vois encore l'horreur, moi je ne la vois plus. Je ne sais pas ce qui est pire.
[Brennan se lève pour se rassoir sur le sofa.]
Angela : Tu tiens le coup ?
[Angela s'assoit à côté d'elle.]
Brennan : Sa femme refuse de croire que ce soit lui. Je dois lui donner des réponses.
Angela : Si je peux t'aider.
Brennan : Je sais.
Angela : Et pour ce week end ?
Brennan : Angela, je ne sais pas ...
Angela : Oh, allez.
Brennan : Je ne sais pas.
Angela : Brennan c'est une boîte géniale, ils passent du trip hop et de la trance.
Brennan : Je ne sais pas ce que c'est.
Angela : Aucune importance. Et on embarque Booth.
Brennan : Non.
Angela : Je crois qu'il t'aime bien. Et franchement à ta place je sauterai sur l'occasion.
Brennan : Je vais être très occupée ce week end, même après l'identification je dois encore m'occuper de ça (elle pointe du doigt des boites pleines d'os).
Angela : Des ossements qui datent de la Première Guerre Mondiale.
Brennan : Je suis payée pour ça. J'en ai des centaines qui attendent d'être identifiés.
Angela : Et ils ne peuvent pas attendre un week end de plus ?
Brennan : Ils ont une famille. Ils ont attendu assez longtemps.
Angela : Tu sais, c'est pas si terrible que ça. Tu bois quelques verres, tu danses, et ils se pourrait même que tu souries.
Zack (frappe sur l'encadrement de la porte et passe la tête dans le bureau) : Les os sont nettoyés.
Brennan (à Angela) : Je dois y aller. Reste dans le coin, je pourrais avoir besoin de toi.
[Nouvelle scène : Une autre partie du labo. Une table au centre de la pièce où sont installés les restes du corps et un écran au mur. Brennan et Zach examinent les os. Gibson et Angela assistent à la scène.]
Brennan (dans un dictaphone) : Comparaison du corps avec les informations recueillies sur Hamid Masruk, 37 ans, d'origine afghane. La symphise pubienne est cohérente avec l'âge et la taille de Masruk.
Zack (Brennan approche le dictaphone de sa bouche) : La complexité de la structure crânienne indique une forte probabilité d'origine eurasienne.
Brennan : Bien.
Angela : Dommage que tout ça ne nous dise pas pourquoi il a fait ça. C'est ce qu'on veut savoir, non ?
Brennan : La croissance irrégulière des vertèbres est signe de malnutrition infantile.
Zack : C'est cohérent avec ses origines alimentaires. La voûte crânienne devrait confirmer.
Brennan : Pourquoi est-ce que tu ne nous le dis pas après avoir reconstitué le crâne ?
Zack : Ma première reconstruction crânienne.
Brennan : Traces de multiples fractures sur le haut des pieds, cohérentes avec les tortures infligées en Afghanistan et avec le passé de Masruk. Je suis convaincue qu'il s'agit de Masruk. (elle éteint le dictaphone).
Gibson : Donc Masruk est bien notre coupable.
Brennan : Oui.
Gibson : Et pour le crâne ? Pourquoi vous avez demandé au gamin de le reconstituer ?
Brennan : Nous sommes dans un Institut Universitaire. Il veut apprendre. Si ça ne vous dérange pas ? Pour la confirmation ADN nous avons ce qu'il nous faut. J'aimerai donner mes conclusions à Booth dès que possible.
Gibson : Je vais prendre le dossier.
Brennan : Non, je vais le lui remettre. Je travaille avec Booth. C'est comme ça que ça marche.
Gibson : Dr Brennan, j'ai toute autorité.
Brennan : Très bien, dans ce cas je pense que je vais détruire mes notes et vous laisser confirmer l'identité vous-même (elle s'en va).
Angela (à Gibson) : Le mieux dans ces cas-là, c'est d'attendre que ça passe. Comme un gros orage.
[Nouvelle scène : L'appartement de Booth. Brennan frappe à la porte. Booth est à l'intérieur. Il enfile une chemise blanche tout en se dirigeant vers la porte pour ouvrir.]
Booth : Bones ?
Brennan : Oui.
Booth : On avait rendez-vous ?
Brennan : Non, euh ... C'est bien lui (elle lui tend son dossier). Masruk est le terroriste.
Booth (feuillette le dossier) : Apparemment sa femme ne le connaissait pas si bien que ça.
[Une femme blonde entre dans la pièce. Elle porte elle aussi une chemise blanche de Booth. La chemise n'est pas boutonnée jusqu'en haut et on voit apparaître un soutien gorge noir. Elle ne porte pas de pantalon.]
Tessa : Salut.
Brennan : Bonjour, désolée.
Booth : Tessa, je te présente Brennan. Tessa Jankow, Dr Temperance Brennan.
Tessa : Oh, bonsoir. J'ai beaucoup entendu parler de vous.
[Tessa sert la main à Brennan.]
Brennan : Vraiment ?
Booth : Tessa est avocate.
Tessa : Avocate d'affaires, j'engraisse les nantis.
Brennan : J'ai justement étudié le crâne d'un avocat d'affaire la semaine dernière. Bien sûr il était décédé ...
Tessa : Intéressant.
Brennan : Merci.
[Booth termine de boutonner sa chemise et la rentre dans son pantalon qu'il boutonne avant de remonter la braguette. Brennan regarde ailleurs.]
Booth (à Brennan) : Je filais au bureau justement. Santana vient d'appeler et il a dit quelque chose à propos de l'explosion, je pensais vous trouver au labo. Vous devriez venir.
Brennan : Bien sûr.
Booth (à Tessa) : On se voit plus tard.
[Tessa et Booth s'embrassent. Il attrape ses clés et le dossier et s'en va avec Brennan.]
[Nouvelle scène : Brennan et Booth sortent d'un ascenseur et arrivent dans les locaux du F.B.I. On y voit quelques bureaux avec des ordianteurs.]
Booth : Bon, qu'est-ce qu'il y a de drôle ?
Brennan : C'est juste que je ne vous avais jamais imaginé sortir avec une femme. (elle rit)
Booth : Pourquoi, il y a quelque chose qui ne va pas chez moi ?
Brennan : Non, c'est juste que vous avez l'attitude du mâle alpha qui est généralement associée à une vie solitaire.
Booth : Quoi, moi ? Vous, vous avez une vie solitaire.
Brennan : J'ai mon intimité, c'est différent. Et on était pas en train de parler de moi.
Booth : Moi si.
Brennan : Et bien moi non. Ecoutez, je suis très heureuse pour vous. Les relations personnelles ont une signification anthropologique. Aucune société ne peut survivre sans relations sexuelles basées sur...
Booth : Mais qu'est-ce que vous racontez ?
[Santana sort de son bureau.]
Santana : Booth.
Booth : Oui ?
Santana : Vous avez l'identité ?
Booth : Oui, c'était bien Masruk.
Santana : Ca c'est vraiment pas de chance.
Brennan : Il a tué 4 personnes et en a blessé 15 autres.
Santana : Nous venons de recevoir le rapport de la ballistique. Il s'avère que la bombe était placée sous le siège conducteur, le détonateur était relié au contact. Masruk a été assassiné.
[Santana tend le rapport à Booth qui le regarde. Brennan regarde elle aussi.]
Brennan : Donc Masruk n'était pas un terroriste.
Booth : Mais quelqu'un a essayé de le faire croire. Est-ce qu'on a une piste ?
Santana : C'est pour ça qu'on vous paie, Booth.
[Nouvelle scène : La salle d'interrogatoire. La femme de Masruk ainsi que Booth et Brennan y sont réunis. Ils sont tous debout. Booth fait glisser vers elle une boite contenant ses affaires.]
Booth : Nous sommes sincèrement désolés, Mme Masruk.
La femme : Je vous ai dit que Hamid était une victime, mais vous n'avez pas voulu écouter. Un arabe qui défend la paix, c'est impensable, n'est-ce pas.
Booth : Ce n'est pas vrai.
La femme : Ah non ? Nous devons faire des recherches Mme Masruk. Nous devons retourner votre maison parce que nous pensons que votre mari était un homme bien. C'est ça, la vérité !
Brennan : Non ! Ils ont fouillé votre maison parce que des extrémistes musulmans ont déclaré la guerre aux Etats Unis. Les premiers indices ont fait de votre mari un suspect et c'est la raison pour laquelle ...
Booth : Nous n'avons aucunement pour habitude de viser ou suspecter un groupe ethnique. Ce n'était pas notre intention. Je peux comprendre que vous vous sentiez offensée.
Brennan : Moi non.
Booth : Bones !
Brennan : Quoi ? Elle a simplement participé à une enquête criminelle. Ses droits n'ont pas été bafoués. Il est malheureux que les origines ethniques de son mari soient un facteur mais prétendre le contraire serait mentir.
Booth : Je vous prie de bien vouloir excuser le Dr Brennan.
La femme : Ce n'est pas grave, agent Booth. L'honnêteté a parfois du bon. Quand pourrais-je l'enterrer ? Quand pourra-t-il reposer en paix ?
Brennan : Je suis toujours en train d'examiner certaines parties de son corps. D'autres sont encore collées à la surface ...
Booth (tout bas, à Brennan) : Je ne pense pas que Mme Masruk ait besoin de connaître tous les détails.
Brennan : Si je peux sauver d'autres parties de son corps, les lois musulmanes m'y obligent. J'ai passé quelque temps en Irak à identifier des corps. Je vous donnerai tout ce que je pourrais afin que vous puissiez le purifier avant l'enterrement.
La femme : Je vous remercie. C'est tout ?
Booth : Une dernière chose : deux appels ont été passés sur le téléphone de votre mari depuis votre maison, peu avant l'explosion.
La femme : Oui, nous nous sommes disputés. Des problèmes de famille. Mes derniers mots ont été des mots pleins de colère (elle regarde une photo d'elle et son mari).
Booth : Je suis désolé. Ce doit être difficile.
Brennan : Vous avez l'air heureux sur cette photo.
La femme : Oui.
[La femme prend la boite et s'apprête à partir.]
Booth : Je vous remercie. Si quelque chose d'autre vous revient, appelez-nous.
Elle quitte la pièce.
Booth : A mon avis, elle a un amant. Ca n'engage que moi.
[ Nouvelle scène : Un restaurant asiatique. Des nappes blanches recouvrent les tables et les lumières sont allumées. Il y a un bar sur toute la longueur d'un côté. Bones et Booth arrivent et s'assoient au bar. ]
Booth : Elle a un amant !
Bones : Je suis désolée mais c'est une accusation très offensante.
Booth : Mais tous les signes le montrent.
Bones : Vous ne pouvez pas faire une telle accusation sur la vie privée d'une personne à partir d'un simple pressentiment.
Booth : C'est bien plus qu'un simple pressentiment. Cette photo, c'est un preuve aussi tangible que tous les petits marqueurs de vos ossements.
Bones : Mes preuves ne sont pas empiriques. Ce que vous appelez preuve est en fait une simple conviction.
Booth : Elle s'est teint les cheveux. Elle a perdu du poids. Sans parler du Botox. Et elle se sent toujours coupable de la dispute qu'ils ont eu juste avant sa mort.
Angela était assise à une table. Elle se lève et les rejoint au bar.
Bones : Oh ! Mais vous êtes vraiment arrogant.
Booth : Ah oui ? Vous pensez peut-être que seule une femme peut comprendre une autre femme ? Je croyais pourtant que les femmes voulaient qu'on les comprenne.
Angela : Pas vraiment, non. Les magiciens ne révèlent jamais leurs secrets.
Booth : C'est une conversation privée.
Angela : Je ne suis pas là.
Bones : Donc vous pensez connaître les femmes simplement parce que vous vivez avec une avocate sexy ? C'est incroyable.
Booth rit.
Angela : Vous vivez avec une avocate sexy ?
Booth : Elle a son propre appartement, d'accord ?
Bones : Il pense que la femme de Masruk avait une aventure simplement parce qu'elle avait fait quelques efforts pour avoir une meilleure apparence physique.
Angela : Depuis combien de temps étaient-ils mariés ?
Booth : Onze ans.
Angela : Il a raison.
Bones : Mais il n'y a aucune preuve !
Angela : Implants mammaires ?
Booth : Mmh mmh.
Bones : Puisque vous êtes si sûr de vous, pourquoi ne pas l'avoir interrogée à ce sujet ?
Angela : Parce que si elle ou son amant sont effectivement impliqués, elle le préviendrait aussitôt.
Booth : Exactement.
Angela : Je suis pleine de surprises.
Bones : Très bien. Parfait. Je vais au labo, histoire de collecter de véritables preuves.
Booth lui fait signe. Bones attrape son sac et s'en va.
Angela : Alors, combien de nuits par semaine Mlle Sexy est-elle chez vous ?
Booth : Ah, ah, ah.
[ Nouvelle scène : Au labo. Zach reconstruit le crâne sur une table et Hodgins regarde dans un microscope. ]
Bones : Comment ça se pase ?
Zach : Les différents fragments de l'os ne s'assemblent pas.
Bones : Zach, J'aimerais pouvoir restituer le corps à la veuve avant qu'elle ne meure.
Zach : Je fais de mon mieux, Dr Brennan. L'intégrité des os semble avoir été compromise. Je ne sais si cela peut venir des fragments de métaux suite à l'explosion.
Hodgins : J'ai examiné les composants utilisé dans les explosifs. Les perchlorates que j'ai trouvé ont pu causer cet effet.
Bones : Pas aussi rapidement. Excuse-moi (elle regarde au microscope). Les tissus osseux sont poreux. Ca n'a rien à voir avec l'explosion. Je te dois des excuses Zach. Tu as son dossier médical ?
Zach le lui tend et elle le consulte.
Bones : Articulations raides, défiguration faciale. Il y a une anomalie trabuculaire non détectée. Peut être due à une maladie dégénérative.
Hodgins : Je ne comprend pas. Comment est-ce que son état de santé a pu mener à ce meurtre ?
Bones : Maintenant, c'en est un. On a d'abord pensé à une attaque terroriste parce qu'on avait pas connaissance de tous les faits. Il ne faut rien négliger quand on recherche vraiment la vérité. (à Hodgins) : Recherche un éventuel Lupus et Pagets. Est-ce que tu auras suffisamment de matière ?
Hodgins : Oui, je vais me débrouiller.
Bones : Si les tests reviennent négatifs, il a pu être exposé à une toxine ce qui signifie que son frère lui aussi lui aussi y aurait été exposé. Il présente les mêmes symptômes. Je vais me procurer le dossier médical du frère.
Bones s'en va.
Hodgins : Je suis sorti premier de ma promo, j'ai été lauréat de la bourse Rhodes, j'ai été le plus jeune membre de l'académie des sciences physiques, mais elle me donne toujours l'impression d'être d'un vrai crétin.
Zach : Elle m'a présenté des excuses, à moi.
[ Nouvelle scène : Dans l'appartement de Farid, le frère de Masruk. Il dépose quelques rafraîchissements sur la table pour Bones et Booth. ]
Booth observe une croix chrétienne accrochée au mur.
Farid : Oui, je suis chrétien.
Booth : Et Hamid était musulman, et Sahar ?
Farid : Je me suis converti. Hamid ne l'a jamais accepté. Nos différences religieuses créaient beaucoup de problèmes entre nous.
Bones : Ca a souvent été le cas au cours de l'Histoire.
Farid : Je vous en prie (il fait signe à Booth de s'assoir). J'essayais de faire la paix avec mon frère, mais c'était compliqué. Il y avait plus que nos divergences d'opinion sur la religion entre nous.
Booth : Sahar a parlé de problèmes ... de famille ?
Farid : Oui.
Booth : Je comprends que ce soit difficile pour vous d'en parler.
Farid : Vous a-t-telle précisé de quoi il s'agissait ?
Booth : Non mais vous avez peut-être des informations qui pourraient nous aider dans notre enquête ?
Farid : Cela ne me regarde pas.
Booth : Nous essayons de découvrir qui a tué votre frère.
Farid : Sahar fréquentait un autre homme, mais je ne peux pas croire qu'elle ait pu faire du mal à mon frère.
Bones : Est-ce que vous savez qui elle fréquentait, ou est-ce juste une impression que vous avez ?
Farid : Je l'ai rencontré. Ali Ladjavardi. Il travaillait à la Ligue avec Farid. J'essayais de convaincre Hamid de la confronter.
Bones : Avez-vous eu Hamid et vous un contact avec Ladjavardi ?
Farid : Oui, une fois. Nous avons déjeuné ensemble. Partager un repas est un signe de paix. J'essayais de sauver leur mariage mais Sahar refusait de mettre un terme à cette relation, alors j'ai conseillé à Hamid de la répudier.
Booth : Excusez-moi ?
Bones : Pour les lois musulmanes, c'est un divorce. Ca s'appelle le Talak.
Farid : Je respecte toujours ces traditions.
Bones : Vous et votre frère semblez présenter la même pathologie ?
Farid : Euh, oui. Est-ce important ?
Booth : Nous ne voulons pas vous mettre mal à l'aise mais le Dr Brennan essaie de terminer de quelle pathologie il s'agit. C'est pour l'enquête.
Bones : Avez-vous vu un médecin ?
Farid : Oui. Il pense que nous avons une maladie génétique. Il allait appeler le médecin d'Hamid pour en parler avec lui.
Bones : Voyez-vous un inconvénient à ce que nous consultions votre dossier médical ?
Farid : Non, bien sûr. Si cela peut m'aider, c'est avec plaisir.
[ Nouvelle scène : Au labo. Zach est toujours en train de reconstituer le crâne et Hodgins analyse un échantillon. Angela est appuyé à l'un des bureaux et parle avec eux. ]
Angela : Apparemment, ils vivent ensemble quelques jours par semaine, mais il a été très clair sur le fait qu'elle a son propre appartement.
Zach : Tu penses que c'est une bonne chose que tu te mêles de leur vies comme ça ?
Angela : Oh oui, une très bonne chose.
Hodgins : Les tests sont négatifs au Lupus et au Pagets. Quand tu auras fini, je ferais des analyses pour trouver des polluants.
Zach : J'ai trouvé ça. Des tâches au niveau des cassures des os.
Angela : En plus de cela, je pense que Brennan a un faible pour Booth.
Hodgins : Elle a pourtant dit qu'elle n'était pas intéressée.
Angela : Moi, je trouve qu'elle se défend trop pour être honnête.
Zach : Peut-être qu'elle se défend juste assez.
Angela : Oh, je t'en prie. Ca fait des mois qu'elle dort seule. Elle a assez d'énergie sexuelle à dépenser pour illuminer toute la ville.
Hodgins : Ca ressemble à du Jimson. Mais ca n'aurait pas pu causer ces dégâts. Ca a sûrement été utilisé pour fabriquer les explosifs, je suis sûr que le F.B.I. n'a pas encore trouvé ça.
Angela : Je vais mener ma petite enquête sur cette fille.
[ Nouvelle scène : La salle d'interrogatoire. Booth fait les cents pas tout en interrogeant Ladjavardi assis à la table. Bones observe la scène depuis une autre salle où un écran lui retransmets les images. ]
Ladjavardi : Je ne suis pas fier de cette histoire. J'admirais Hamid mais Sahar et moi sommes amoureux l'un de l'autre et je ne peux rien y faire.
Booth : Vous travailliez avec Hamid. Vous aviez accès à son véhicule.
Ladjavardi : C'est ridicule.
Booth : Vous étiez également en contact avec Farid, le frère d'Hamid qui semble dire que vous étiez loin de vous entendre, tous les deux.
Ladjavardi : Vous êtes-vous jamais retrouvé au milieu d'une histoire difficile agent Booth, vous êtes donc parfait ?
Booth : Je préfère poser les questions, Mr Ladjavardi.
Ladjavardi : Et j'ai le droit à un avocat. Avez-vous appelé le numéro que je vous ai donné ?
Booth : Bien sûr. Je ne priverais jamais personne de ses droits.
La porte de la salle s'ouvre et l'agent spécial Santana entre.
Santana : Mr Ladjavardi, je suis l'agent spécial Santana, je vous prie de nous excusez pour ces désagréments. Vous pouvez disposer.
Ladjavardi : Merci.
Santana : C'est terminé.
Booth : Mais qu'est-ce que vous racontez ? Il est notre suspect principal.
Santana : C'est une taupe de la Sécurité Intérieure. Ils l'ont infiltré à la Ligue d'Amitié Arabo Américaine.
Booth : Mais il a admis leur liaison.
Santana : Peut-être mais la Sécurité Intérieure répond de lui. Ils veulent préserver à tout prix sa couverture.
Booth : Mais Mr ...
Santana (énervé) : J'ai l'air de vouloir discuter ?
Santana s'en va et Booth frappe le mur de son poing.
[ Nouvelle scène : Booth conduit le S.U.V. de manière énergique à travers les rues de la ville. Bones est sur le siège passager. ]
Booth (frappe le volant) : Allez.
Bones : Vous voulez que je conduise ?
Booth : Non. Pourquoi ?
Bones : Parce que vous êtes énervé.
Booth (il rit) : Je ne suis pas énervé.
Bones : Bien sûr que si vous l'êtes. Vous allez tuer quelqu'un.
Booth : Je ne suis pas énervé. Croyez-moi, vous ne voudriez pas me voir énervé. C'est bien la dernière chose que vous voudriez voir.
Bones : D'accord.
Booth : J'accepte la réalité.
Bones : D'accord. Je n'ai rien dit.
Booth : Ce sont mes supérieurs qui prennent les décisions. S'ils le font en dépit du bon sens, ce n'est pas mon problème.
Bones : A votre place, je serai furieuse. La Sécurité Intérieure vous empêche de faire votre travail correctement.
Booth : Je suis assez grand pour gérer ce genre de choses. Comme lorsque vous demandez la force de changer les choses et la sagesse nécessaire au bon jugement, vous voyez.
Bones : Pas vraiment.
Booth : C'est une bonne chose.
Bones : A qui vous le demandez ?
Booth : Quoi ?
Bones La force et la sagesse ?
Booth : A Dieu.
Bones : Et ça marche ?
Booth : On peut parler d'autre chose ?
Bones :Bien sûr. Tessa ?
Booth : Tessa !? Non. Pourquoi voulez-vous parler de Tessa ?
Bones : Quoi ? Pourquoi ? Pourquoi pas ? Je suis désolée ne parlons pas de Tessa.
Booth : Je préfère qu'on parle de choses dont vous aimez parler, comme les morts par exemple.
Bones : D'accord. Vous avez tué beaucoup de gens n'est-ce pas ? Quand vous étiez sniper ?
Booth : Peut-être qu'on ne devrait pas parler du tout.
Bones : Bien sûr, parce que vous êtes énervé.
Booth : Non, je ne suis pas énervé.
Bones : Nous découvrirons la vérité, Booth. Nous avons le corps d'Hamid. On peut toujours faire confiance aux morts.
[ Nouvelle scène : Au labo. Bones entre. Zach termine de reconstituer le crâne et Hodgins est à un bureau. ]
Bones : Quand Booth nous aura fait parvenir le dossier médical de Farid, je veux que tu le compares à celui de Hamid.
Hodgins lui tend un papier qu'elle examine.
Hodgins : Je fais des recherches de toxiques.
Bones : Farid m'a dit que son médecin soupçonnait une maladie génétique. On passe peut-être à côté de quelque chose.
Bones remarque quelque chose à côté de Zach sur la table où il travaille. Des fils électriques en sortent. Elle se penche pour le regarder de plus près.
Bones : Qu'est-ce que c'est ?
Zach : On utilise les différents éléments que nous avons retrouvé pour essayer d'en faire une bombe. Ca peut peut-être vous aider.
Hodgins les rejoint et se penche pour observer à son tour.
Bones : Est-ce que le F.B.I. n'est pas déjà en train de travailler là-dessus ?
Hodgins : Oui, c'est juste pour le fun.
Bones : Tu veux savoir qui est le meilleur ?
Hodgins : Peut-être. Un peu. Oui.
Bones : Bonne chance.
Zach se lève et apporte à Bones le crâne reconstitué.
Zach : Ta da. (il pose le crâne sur un plateau).
Bones : Bon travail.
Elle approche le crâne d'une loupe éclairée afin de l'examiner de plus près.
Bones : Pas étonnant que tu aies eu du mal à le reconstituer vu l'état du réseau trabéculaire.
Zach : Fissures microscopiques, fentes ...
Hodgins : Je le savais.
Zach : Je ne pense pas.
Bones : Peux-tu agrandir ? Ca s'est répandu beaucoup trop vite pour que ça puisse être une maladie des os ou une anomalie génétique. Il n'y a plus de doute, c'est une toxine. Y'a -t-il encore suffisamment de matière pour des tests ?
Zach : Je vais essayer d'en trouver.
Bones : Il le faut.
[ Nouvelle scène : Dans un café. Tessa est assise à une table, elle mange un muffin et lit un livre. Angela entre dans le café. Elle regarde autour d'elle, puis jette un oeil sur la feuille qu'elle tient entre les mains sur laquelle se trouve une photo de Tessa ainsi que des informations personnelles. Elle sourit en voyant Tessa à l'une des tables. Angela s'avance et renverse son sac juste à côté de Tessa, tout son contenu est répandu sur le sol. Tessa pose son livre et regarde ce qui se passe. Angela commence à lui parler. On n'entend aucune conversation durant cette scène, seulement un fond musical. ]
[ Nouvelle scène : Au labo. Zach est debout à côté d'un microscope dans lequel Hodgins regarde. Bones est appuyée à la table. ]
Hodgins : La moëlle est altérée, je ne peux vous donner que l'essentiel.
Zach : D'après ce test, les fonctions du foie étaient altérées.
Bones : Son corps essayait de se débarrasser de ce qui était en train de le détruire.
Angela arrive.
Angela : Il y a du grabuge au paradis.
Bones (étonnée) : Je te demande pardon ?
Angela : Tessa ne se sent pas en sécurité dans cette relation. Je crois que tu lui fais peur.
Bones : Tu lui as parlé.
Angela : Elle n'a pas dit grand chose, mais elle a un corps de rêve et malgré ça elle était un train de bouloter un muffin et lisait un livre qui parlait des affaires irrésolues du F.B.I. C'est évident, elle ne se sent pas en sécurité.
Hodgins (à Bones) : Elle enquête pour toi ?
Bones : Non ! Non !
Zach : Même si vous n'avez rien en commun, ce n'est pas facile de résister à l'attraction physique, d'autant qu'on a entendu dire que ça faisait un moment.
Bones : OK, stop !
Angela : Il n'est pas là pour jouer aux osselets.
Booth arrive et monte sur la plateforme.
Booth : Je n'ai pas pu avoir accès à son dossier médical. Quoi ?
Bones : Oh, rien (elle se râcle la gorge).
Elle se détourne et se penche sur un écran d'ordinateur.
Booth : On essaie d'en savoir plus avec le médecin ?
Bones : Ce ne sera pas nécessaire. Nous savons que c'est une toxine, mais nous ne parvenons pas à déterminer laquelle.
Zach : Dommage que le foie est brûlé, il nous aurait tout dit.
Booth : Vous pouvez développer ?
Bones : Le foie est comme un filtre. On y aurait trouvé des traces de la toxine mais il ne nous en reste plus rien, pas même les organes voisins.
Hodgins : Mais on a les petites bêtes.
[ Nouvelle scène : Au labo. Ils sont tous réunis dans la pièce où les insectes ont dévoré le corps décomposé de Masruk.
Hodgins : Ils ont mangé la chair de Hamids et tous els organes qui pouvaient rester, et nous savons tous que nous sommes ce que nous mangeons.
Booth : Donc vous pourrez identifier le poison grâce aux bestioles.
Zach : Vous ne pouvez pas les tuer. Ils ont des noms.
Bones : Il le faut Zach. Certains, en tout cas.
Bones attrape quelques uns des insectes dans un bocal que tient Zach et les met dans un autre bocal, tenu lui par Hodgins.
Hodgins : En Thaïlande, ils les font revenir dans de l'huile d'arachide.
Booth : Wouha.
Booth s'apprête faire une tape amicale sur l'épaule de Zach, mais il se ravise et quitte la pièce à la suite des autres.
[ Nouvelle scène : Au labo. Zach travaille à recréer la bombe. Angela est à une table. Bones la rejoint. ]
Bones : Nous allons refaire une simulation. Je veux que tu saisisses ce crâne pour en tirer un visage.
Angela : Aucun problème.
Bones : Et je ne veux plus entendre parler de cette histoire avec Booth. Tu n'aurais pas dû t'en mêler.
Angela : Les amis sont là pour ça.
Bones : Angela, s'il te plaît.
Booth les rejoint à nouveau. Il voit ce sur quoi travaille Zach.
Booth : Eh mais ... Où est-ce que vous avez eu ça ?
Zach : Je l'ai construite. Une reconstruction théorique de la bombe basée sur les différents éléments retrouvés sur les lieux du crime.
Booth : Ce n'est pas votre boulot. Le F.B.I. s'en occupe.
Hodgins : Ca y est ! Ils ont été empoisonnés par une toxine très pure. Elle reste dans l'organisme pendant des années et peut causer des cancers, diabètes, attaques cardiaques, et la détérioration de la face que nous avons pu constater.
Hodgins tend à Bones ses résultats.
Bones : Donne-moi les degrés de saturation. Angela pourra l'utiliser dans sa simulation pour nous donner la date approximative d'ingestion.
Booth : Il en aurait fallu beaucoup pour les empoissonner ?
Angela : Juste une pincée dans leur plat. Comme au déjeuner qu'ils ont partagé avec l'amant de Sahar par exemple. Impressionné ?
[ Nouvelle scène : La salle de l'Angelator. Bones fait les cents pas en lisant des données qu'Angela intègre sur son clavier. Booth attend de voir ce que cela va donner. ]
Bones : La doxine était présente à 5600 pour trillion. La dégénération des os était de 88%. La date de la mort ...
Angela : Ca, je m'en souviens, merci.
Bones : Lance la simulation.
Angela intègre les données et un hologramme d'Hamid apparaît.
Booth : Je ne m'y ferai jamais.
Angela : Quoi ? Les femmes à joujoux ?
Angela met en évidence une partie de la joue d'Hamid. Cette partie s'extrait de l'hologramme de manière à ce que Bones puisse observer la peau de plus près.
Booth : Pauvre vieux.
Bones : Met sa photo d'identité à côté, pour voir si on est proche de la vérité.
La photo apparaît à côté de l'hologramme.
Bones : Bon travail, Angela. Le poison a du être ingéré il y a environ 4 mois, je dirais 1ère semaine de juin.
Booth : Allons faire une petite visite à Mr Ladjavardi.
[ Nouvelle scène : Bones et Booth sortent du S.U.V. Ladjavardi marche sur le trottoir. Ils se sont arrêtés derrière lui. ]
Bones (en sortant du S.U.V.) : Je croyais que vous aviez l'interdiction de vous approcher de lui ?
Booth : En effet, et en tant qu'agent du F.B.I. je ne peux passer outre ces ordres, mais vous n'êtes pas agent du F.B.I.
Bones (frappe des mains pour capter l'attention de Ladjavardi) : Hey ! Bonjour ! Comment allez-vous ?
Ladjavardi : Mais qu'est-ce que vous faites ici ? Vous avez reçu des ordres.
Bones : Non. Pas moi. Je voudrais juste vous poser une petite question.
Ladjavardi : Ecoutez, je n'ai rien à voir dans cette histoire. Sahar ne veut même plus me parler.
Bones : Ah oui, on se demande pourquoi.
Ladjavardi : J'appelle Santana.
Il sort son téléphone, repart et commence à composer le numéro. Bones se place devant lui.
Bones : Je ne pense pas, non.
Ladjavardi : Je vous préviens.
Booth : A votre place, je ne la menacerais pas.
Bones : Ecoutez, je veux juste savoir où vous étiez en juin, la 1ère semaine, pour savoir si vous avez empoisonné Hamid et Farid.
Ladjavardi : Je n'ai rien à ajouter.
Il s'apprête à l'écarter de son chemin. Bones lui attrape le bras et le lui tord. Elle le renverse sur le trottoir. Il est allongé sur le dos, elle le maintient au sol en appuyant son pied sur sa gorge.
Booth : Je vous avais prévenu. Elle ne supporte pas qu'on la touche.
Ladjavardi : Je n'ai empoisonné personne.
Bones : Où étiez-vous en juin ?
Ladjavardi : J'étais dans l'Utah pour la Sécurité Intérieure. Je ne suis revenu que le 12 août. Vous pouvez vérifier auprès d'eux.
Bones : Très bien, je vous remercie.
[ Nouvelle scène : Au labo. Hodgins regarde la bombe qu'ils ont recréée et Zach est assis à une table et travaille sur un ordinateur.]
Hodgins : L'isolant est à base de gypse, il contient aussi du plâtre, du plomb et de l'amiante.
Zach : Le pyrobar. C'est un ignifuge développé en 1903. Il n'a été utilisé que quelques années.
Hodgins : Ca vient probablement de l'immeuble où la bombe a été construite.
Zach : On trouve l'immeuble, on trouve le poseur de bombe.
[ Nouvelle scène : Bones et Booth dans le S.U.V.]
Booth : Qu'est-ce que vous en pensez ? Sahar veut divorcer. Hamid refuse, alors Sahar l'empoisonne pour s'enfuir avec Ladjavardi.
Bones : Ca n'a pas de sens.
Booth : Quand quelqu'un se fait tuer, le premier suspect est le conjoint.
Bones : D'accord, et pour Farid ? Elle l'a empoisonné aussi ?
Booth : Pourquoi pas ? Ils se mêlaient de leur mariage. Sahar doit faire face à un Musulman intégriste et un Chrétien convaincu, elle ne peut obtenir de divorcer, elle est poussée au meurtre.
Bones : Ce n'est pas logique.
Booth : Allez, Bones. Soyez avec moi pour une fois. Dans notre jargon, c'est ce qu'on appelle un scénario.
Bones : Et si Tessa voulait vous quitter et que vous refusiez ?
Booth : Intéressant, Bones.
Bones : Quoi, j'imagine un scénario. Tessa veut vous quitter mais vous refusez, alors elle vous empoisonne.
Booth : Non, non, non.
Bones : Ensuite, pour être bien sûr, elle vous fait exploser avec une bombe.
Booth : Pourquoi est-ce que Tessa ferait ça ?
Bones : Exactement. Merci.
Booth : Tessa et moi, c'est un mauvais exemple.
Bones : Pourquoi, vous êtes un couple, non ?
Booth : Mais pourquoi est-ce que vous parlez sans arrêt de Tessa ? C'est quoi le problème ? C'est tellement impensable pour vous d'imaginer que j'ai quelqu'un dans ma vie ?
Bones : Nous étions en train de parler des couples, c'était un enchainement logique.
Booth : Arrêtez de parler comme ça, on dirait un raisonnement mathématique.
Bones : Vous changez encore de sujet. J'ai compris. Sujet sensible.
Booth : Et pourquoi on ne parlerait pas plutôt de vous et votre petit ami ?
Bones : Je n'ai pas de petit ami.
Booth : Vous dites ça comme si c'était une bonne chose, mais vous savez quoi, c'est un aspect vraiment triste de votre vie personnelle.
Bones : Vous voyez, vous êtes encore énervé (son téléphone sonne, elle décroche). Brennan.
Zach (c'est lui qui l'appelle) : La bombe contenait du pyrobar. Un matériau utilisé par W. Allard. Cet architecte a réalisé le quartier de Woodley Park.
Bones : Reste en ligne Zach (à Booth) La bombe a été fabriquée à Woodley Park.
Booth : C'est là où vit Farid. Très bien, accrochez-vous (il fait un demi tour à toute vitesse sur la voie). Aucune importance que nous n'ayons pas son dossier médical. Il savait déjà ce qui l'empoisonnait. Gardez vos gars en ligne et dites leur qu'on va avoir besoin d'eux. Ecoutez Bones, je ne sais pas ce qui nous attend là-bas. Je pense qu'il est préférable que vous restiez dans la voiture (elle lui lance un regard mauvais). Bon très bien, si vous voulez venir, vous restez derrière moi (même regard). Bon OK, faites attention.
[ Nouvelle scène : L'appartement de Farid. Booth enfonce la porte, il a sorti son arme. Bones entre après lui. ]
Booth : Si quelqu'un le demande, la porte était ouverte. (tout bas à Bones) Restez ici. (il crie) F.B.I. Farid, montrez-vous. (à Bones) C'est bon, on y va.
Bones (au téléphone) : Passe-moi Hodgins.
Hodgins : Oui ?
Bones : Farid a fabriqué quelque chose ici. Il y a du plastique fondu, des bouteilles de chlorine.
Hodgins : De quoi préparer de la dioxine.
Booth : Bones !
Bones (à Booth) : Oui ?
Elle entre dans la pièce où se trouve Booth.
Booth : Farid a fabriqué cette bombe, il n'y a plus de doute. Il a tué son frère.
Bones (au téléphone) : OK, reste avec moi Hodgins.
Hodgins : Oui, oui.
Booth et Bones fouillent le salon pour trouver d'autres indices.
Booth : Farid a dû tuer son frère après qu'il l'a trouvé fabriquant de la dioxine, et c'est sûrement là qu'ils ont été intoxiqués. Regardez, le manuel de la voiture d'Hamid. La page du compteur est marquée.
Bones ouvre un coffre. Il y trouve un tapis qui recouvre des livres et papiers.
Bones : Il n'est pas chrétien. (elle regarde un des livres) « Un mensonge qui sert Allah est pieu ».
Booth : Le Coran ?
Bones : Non, c'est l'interprétation très personnelle du Coran par Eddie Mum, qui rend honorable les meurtres de masse.
Booth trouve d'autres matériaux pour constituer une bombe.
Booth : Il a fait une autre bombe. Et elle est quelque part, dehors.
Bones : Je suis convaincue. (au téléphone) Hodgins, quelle serait l'impact d'une bombe qui contiendrait disons, deux litres de dioxine ?
Hodgins : Ah, une bombe similaire à celle placée sous la voiture d'Hamid et qui détruirait tout dans un rayon de 3 à 500 mètres. Les victimes qui ne décèderaient pas présenteraient des cancers, des diabètes, des lésions, ou perdraient le vue ...
Booth trouve un agenda sur la cheminée. Il le feuillette rapidement.
Booth : Oh non, la date d'aujourd'hui est marquée. Appelez la Sécurité Intérieure qu'ils s'occupent de l'appartement.
[ Nouvelle scène : Bones et Booth sont dans le S.U.V. toutes sirènes hurlantes. Chacun d'eux est au téléphone. ]
Booth (au téléphone) : Il y un épicier au coin de la rue chez Farid qui l'a vu prendre le bus en direction du centre ville.
Bones (au téléphone) : Nous ne savons pas exactement quel bus. Booth fait des recherches avec le F.B.I. mais si tu trouves quelque chose de ton côté ...
Angela (en ligne avec Bones) : Je sais mais ces horaires de bus sont un vrai casse-tête.
Booth (au téléphone) : Oui, il a entouré 17h30 à la date d'aujourd'hui, vérifiez tout ce qui pourrait terminer ou commencer à cette heure-ci, n'importe quoi. Oui, je ne vais nulle part.
Bones (à Booth) : Angela vérifie elle aussi. Je ne comprends toujours pas pourquoi Farid a tué son frère ?
Booth : Ils présentaient les mêmes symptômes, les gens allaient commencer à poser des questions et Farid aurait été en danger. Il avait une mission à accomplir.
Bones : Et que pense-t-il apporter au monde en faisant exploser des gens ?
Booth : Le fanatisme et la logique ne vont pas de paire.
Bones (au téléphone) : Il est bientôt 17h30, allez Angela, quelque chose entre Woodley Park et le centre ville ?
Angela : Je sais, je sais ... Trois films commencent à 18h00. Il y a un conférence sur les oiseaux à Fuller Hall, je pense pas qu'il y ait foule. Et une Conférence de Paix au Centre Culturel Hamilton. Des discours sont prévus par des Arabes modérés et des hommes du Congrès. C'est sûrement ça.
Bones (à Booth) : Une Conférence de Paix. Au Centre Culturel Hamilton.
Booth : Ca doit être ça. (au téléphone) Gibson, envoyez vos hommes au Centre Culturel Hamilton mais pas de grabuge surtout. C'est compris ? S'il remarque quoi que ce soit ce type va tout faire sauter avant qu'on ait le temps de l'avoir. A tout de suite.
Bones : Merci Angela.
Ils raccrochent tous les deux leurs téléphones.
Booth : Vous savez vous n'êtes pas obligée de venir.
Bones : Vous plaisantez ?
[ Nouvelle scène : Au Centre Culturel Hamilton. Une foule y ait rassemblée. Des escalators mènent à un étage. C'est un grand espace ouvert, on peut voir le rez-de-chaussée depuis l'étage. Les plafonds sont vitrés.]
Booth (à Bones) : On commence par ici et on monte ensuite.
Voix dans le haut-parleur : Bienvenue à la Conférence de Paix du Centre Culturel Hamilton. Nous remercions les différentes délégations de bien vouloir s'orienter sur les panneaux affichés à l'entrée est du bâtiment ...
Bones et Booth cherchent Farid à travers la foule.
Bones : Il y a des entrées partout. Où sont les renforts ? Est-ce qu'il n'y a pas toujours des renforts ?
Bones monte sur l'escalator, Booth la suit.
Booth : Bien sûr, ils sont en bas en train d'attacher les chevaux.
Bones : Le sarcasme ne servira à rien.
Booth : OK, ils ont mobilisés tous leurs hommes mais ça prend du temps, et si Farid s'aperçoit de quoi que ce soit ça pourrait mal tourner.
Ils descendent de l'escalator et regardent autour d'eux. Ils marchent le long d'un balcon et regardent à l'étage inférieur.
Bones : Si vous le voyez, vous lui tirez dessus ?
Booth : Peut-être qu'il n'a pas la bombe.
Bones : Vous ne le croyez pas ?
Booth : Je ne tirerai pas sur une cible sans en être sûr.
Bones : C'est comme ça que vous rendez les choses plus faciles ? En l'appelant « cible » ?
Booth : Vous choisissez bizarrement votre moment pour parler de ça.
Gibson à l'étage inférieur sort son arme et cherche également. Il a une oreillette et des lunettes de soleil.
Bones : Booth !
Bones pointe du doigt un homme, il leur tourne le dos.
Booth : Farid !
L'homme se retourne, ce n'est pas lui.
Farid est en bas, il avance avec la bombe. Bones et Booth essaient de se placer ailleurs sur le balcon pour mieux le voir. Booth a sorti son arme, il le vise.
Bones : Là ! C'est Farid.
Booth : Je ne suis pas sûr.
Bones : Regardez, sa démarche est chancelante à cause de la dioxine et je reconnais l'os pariétal de son crâne.
Booth : Et si vous aviez tord ?
Bones : C'est mon boulot, Booth. Vous voulez vraiment attendre ? (elle pointe Farid) Il porte quelque chose de lourd dans son sac, ce qui provoque une faiblesse à l'épaule ...
Booth : Je ne peux pas !
Bones : Il a tous les signes, Booth.
Booth : Je dois voir son visage. Je dois voir son visage.
Bones (elle crie) : Farid !
Farid se retourne et les regarde.
Booth : A terre !
Farid ouvre son sac et attrape un détonateur.
Bones : Il va la faire exploser.
Booth tire, il le touche au front. Farid s'écroule. Les gens crient et s'enfuient. Gibson se précipite vers lui et vérifie s'il est bien mort. Il lui prend le détonateur des mains et ouvre le sac. Booth ne semble pas aller bien. Gibson retire ses lunettes et lui fait signe de tête, il a eu raison.
[ Nouvelle scène : Au bar du restaurant. Bones et Booth prennent un verre. ]
Booth : Je leur ai dit de dire à la presse qu'il s'agissait d'une opération sous couverture.
Bones : Mais vous auriez pu être décoré. C'est un honneur, non ? Je pensais que le F.B.I. aimait ce genre de distinctions.
Booth : On ne prend aucun plaisir à ôter la vie. (il prend une gorgée) Il n'y a rien à fêter.
Bones : Vous avez sauvé beaucoup de vies, Booth. Ne l'oubliez pas.
Bones lui sourit, il lui sourit aussi en retour.
Booth : Vous en prenez un autre ?
Bones : Vous ne devriez pas rentrer ? Tessa va s'inquiéter.
Booth : Oui. Je suppose que je devrais y aller.
Il se lève et prend sa veste. Il pose de l'argent sur le comptoir pour régler les consommations.
Booth : Merci pour votre aide, Bones.
Bones : Aucun problème.
Elle le regarde partir et prend une gorgée.
Les scènes suivantes se succèdent les unes après les autres. Bones travaille à son bureau, Booth dîne avec Tessa.
Bones est à son bureau, elle sort l'une des boîtes remplie d'ossements.
Booth est chez lui et dîne avec Tessa.
Bones dispose les ossements sur la table, il s'agit d'un soldat de la Première Guerre Mondiale.
Booth à nouveau, dîne avec Tessa.
Bones écrit ses conclusions et identifie les ossements. Il s'agit de William Donahue, 1900-1918. Elle quitte son bureau en souriant.
GENERIQUE DE FIN
Rédigé par Pepette44