EPISODE 1.07 : L’OMBRE D’UN DOUTE
[ La caméra resserre l’image sur le bâtiment du F.B.I. ]
[ Nouvelle scène : Une salle de travail dans le bâtiment. Bones et Booth sont assis à une table, face à face. Booth a un dossier devant lui et un stylo à la main. ]
Booth : Nom ?
Bones : Vous connaissez mon nom.
Booth : Bones, vous faites une demande officielle de port d’arme auprès du F.B.I. Je dois suivre le protocole.
Bones : C’est ridicule.
Booth : Très bien. (il lui rend le dossier) Nous avons donc terminé. On va prendre un café ?
Bones (lui rend le dossier) : Je suis le Dr Temperance Brennan.
Booth : Pour quel motif faites-vous cette demande de port d’arme ?
Bones : Pour tirer sur les gens.
Booth : Ce n’est pas une bonne réponse.
Bones : C’est la vérité.
Booth : Et bien moi je mets « Auto défense dans le cadre de missions sur le terrain auprès du FBI, missions nécessitant de poursuivre des criminels présumés lors d’enquêtes fédérales. »
Bones : Ce qui prouve que je peux leur tirer dessus.
Booth : Avez-vous déjà été accusée de crime ?
Bones : Accusée ou condamnée ?
Booth : Accusée.
Bones : Vous savez que oui.
Booth : Je dois vous poser la question.
Bones : Ce n’est que de la bureaucratie inutile.
Booth : Peu importe, nom de l’officier ?
Bones : Vous.
Booth relève la tête et la regarde.
Bones : Agent spécial Seeley Booth. Est-ce que je dois vous l’épeler ?
Booth : Ce ne sera pas nécessaire.
Bones : Alors, quand aurais-je mon arme ?
Booth prend une inspiration et tamponne le dossier. Il le tend ensuite à Bones qui voit l’inscription « REFUSE » en lettre rouges.
Booth : Vous ne pouvez pas détenir une arme.
Bones : Et pourquoi ?
Booth : Parce que vous avez été accusée de crime.
Bones : Vous n’avez qu’à indiquer que vous aviez tort de m’accuser.
Booth : Ah, y’a pas la place pour ça.
Bones : A quoi ça rime ce manège si vous saviez dès le départ que ma demande serait rejetée ?
Booth : Vous avez légalement le droit de faire cette demande de port d’arme. Je n’ai pas l’intention de vous destituer de vos droits.
Bones : OK, j’ai besoin d’une arme.
Booth : La loi est la loi.
Bones : Dites-leur que j’ai tiré sur un meurtrier qui menaçait de me faire brûler vive.
Booth : Et c’est la raison pour laquelle les charges n’ont pas été retenues, mais vous avez tiré sur un homme désarmé. Je ne peux pas l’ignorer. J’ai prêté le serment de protéger la société des personnes qui tirent sur d’autres personnes.
Bones : J’ai tiré dans sa jambe, et il va passer le reste de sa vie en prison. Il n’en aura plus besoin de toute façon.
Booth : Vous pouvez faire appel de ma décision.
Bones : Auprès de qui ?
Booth secoue la tête.
Bones : Cullen ? Je suis convaincue qu’il ne m’aime pas.
Booth : Oui, je suis convaincu que vous avez raison.
Ils sortent de la pièce et remontent le couloir.
Booth : Bones, vous n’avez pas besoin d’arme. Si quelqu’un doit tirer, je le ferai.
Bones : Et si vous êtes blessé, ou mort, et que quelqu’un doive tirer ? Je ne le souhaite pas bien sûr, c’est juste une hypothèse.
Booth : Oh, allez. Vous savez quoi, Bones ? Vous êtes anthropologue. Vous n’êtes pas un agent du F.B.I. d’accord ? Contentez-vous de faire ce que vous savez faire, et faites parler les morts.
[ Nouvelle scène : Dans le bureau de Booth. Une femme les attend. ]
Amy : Je vous dérange ?
Booth : Je leur avais pourtant dit de ne pas te laisser entrer dans ce bâtiment. Je leur ai même donné ta photo.
Amy : C’est pour ça que je porte une mini jupe.
Booth : Adorable.
Amy (elle sert la main à Bones) : Amy Morton.
Bones : Temperance Brennan.
Amy : Vous travaillez avec Booth ?
Bones : Oui, je suis anthropologue judiciaire.
Amy : Je suis avocat. J’ai tendance à travailler contre lui.
Booth : Raison pour laquelle je préférerais que vous évitiez de vous parler, toutes les deux.
Bones : Je dois retourner au labo. Vous avez dit que je pouvais remplir un formulaire pour faire appel ?
Booth (lui tend le formulaire) : Le voilà. Renvoyez-le par courrier, il n’y a pas d’urgence.
Bones (à Amy) : Ravie de vous avoir rencontrée.
Bones s’en va et Booth se tourne vers Amy.
Booth : Qu’est-ce que tu veux, Amy ?
Amy : Tu te souviens de Howard Epps ?
Booth :Je ne suis pas prêt de l’oublier.
Amy : Il doit être exécuté demain soir. Mon boulot, c’est d’empêcher que ça arrive.
Booth : Mmh. Bonne chance.
Amy : Howard Epps mérite que l’homme qui l’a envoyé dans le couloir de la mort lui accorde 5 minutes de son temps.
Booth :J’ai arrêté Howard Epps, d’accord, c’est le jury qui l’a condamné à la peine capitale.
Amy : Ils ont trouvé un poil pubien sur la victime ; il n’appartenait pas à mon client. Ils n’ont jamais cherché d’où il venait.
Booth : Il faut t’en prendre au juge qui l’a refuté comme preuve, et à celui qui a fait de même en appel.
Amy : Epps n’a pas été suffisamment bien représenté, sur aucuns des procès.
Booth : Depuis combien de temps es-tu sur cette affaire ?
Amy : A peu près une semaine.
Booth : Moins d’une semaine, hein ? (il rit) Deux juges, deux jury, deux procureurs ont déclaré Epps coupable et c’est moi que tu viens trouver ?
Amy : Je me demandais … Es-tu vraiment convaincu que Epps a tué cette fille ?
Booth : Oui, j’en suis absolument certain.
Amy : Tu sais au fond de toi que le jury aurait dû avoir connaissance de cette information, que cette fille était avec un autre homme cette nuit-là.
Booth : Epps aurait tout de même été condamné.
Amy : Pas si j’avais été son avocat.
Booth : Tu ne l’étais pas.
Amy : Je le suis aujourd’hui. Quand est-ce que tu l’as vu pour la dernière fois ? Tu es beaucoup plus réfléchi que tu l’étais il y a sept ans, et beaucoup moins furieux. Tu pourrais avoir envie de réétudier les preuves. (elle pose le dossier sur son bureau et d’en va)
Booth ouvre le dossier et regarde une photo.
[ Nouvelle scène : A la prison. Booth est assis d’un côté d’une vitre et Epps est de l’autre côté. Booth prend la téléphone pour lui parler. ]
Booth : Je te demanderais bien comment tu vas, mais je pense qu’on connaît tous les deux la réponse.
Epps : Agent Booth. Etes-vous venu me présenter des excuses ?
Booth : Ce n’est pas moi qui ait battu à mort une jeune fille de 17 ans. Ton avocat voulait que je te regarde en face.
Epps : Pourquoi ?
Booth : Elle pense que tu es innocent.
Epps : Et bien, elle a raison. Je n’ai tué personne, pas comme vous, un sniper. Cette jeune fille était jeune, belle, intelligente, elle venait d’une bonne famille et quelqu’un devait payer pour ce crime, il n’y avait que moi.
Booth : Bien, je t’ai regardé en face. (il s’apprête à raccrocher)
Epps (il parle très vite) : Ils disent que c’est comme si on s’endormait mais je sais que c’est faux, vous souffrez, vous êtes paralysé et vous ne pouvez même pas crier. Parfois c’est tout ce qui nous reste un cri, vous comprenez ?
Booth raccroche et s’en va. Epps raccroche, il est très agité.
[ Nouvelle scène : Au labo. Hodgins et Zach jouent avec des petites bêtes. Angela les regarde. Ils les ont placé au milieu d’un cercle et font des paris pour savoir lequel sortira du cercle le premier. Bones se trouve un peu plus, elle observe des os. ]
Hodgins (il soulève le verre sous lequel se trouve les bestioles ) : Et si on les avait inversés ?
Zach : Moi je les reconnais. (il en pointe un) Celui-ci c’est Jeff (il pointe le second) et celui-là Ollie. J’ai gagné.
Hodgins : Quoi ? Quoi ? Non mais, celui-là c’était le mien !
Zach : Tu avais Jeff. J’avais Ollie, Ollie a gagné et tu me dois un dollar.
Hodgins : Tu veux te joindre à nous, Angela ?
Angela (hoche la tête) : Non merci, j’ai prévu de faire l’amour ce soir.
Hodgins : Amuse-toi bien.
Zach : Ah, OK.
Angela se dirige vers Bones.
Angela : Tu es sûre que tu ne veux pas venir ? Troy peut venir avec un copain.
Bones (elle regarde les os) : J’attends ça depuis des mois. C’est un squelette partiel découvert au sud de la France. C’est …
Angela : Tu sais, l’intérêt de la semaine, c’est que c’est le week end. Ca c’est pas comme le Cabaret. La vie, c’est le Cabaret. Viens avec moi au Cabaret. C’est comme si tu décrivais la lune à une taupe.
Hodgins : Quoi ? Je demande à changer de bestiole. Jeff est blessé à l’aisne.
Zach : Les anthropodes n’ont pas d’aisne, vieux. Allonge la monnaie.
Hodgins donne de l’argent à Zach. Angela s’en va, et Booth arrive.
Booth : Mmh, Angela, vous êtes ravissante.
Angela : Comme si je l’ignorais.
Booth (siffle et remarque les bestioles) : Je vois, l’argent du contribuable est bien dépensé.
Hodgins : Ouais, ca ressemble à quoi un jour de repos au F.B.I. ? (Zach gagne à nouveau) Nooon !
Booth rejoint Bones.
Booth : Hey Bones, vous faites quoi ce week end ?
Bones : J’ai des projets.
Booth : Allez, sérieusement.
Bones : Entre votre petite amie avocate d’affaires et celle que je viens de voir tout à l’heure, votre week end va sûrement être très chargé. Vous avez quelque chose avec les avocates ?
Ils se dirigent vers son bureau.
Booth : Euh, voilà, il y a sept ans une jeune fille, April Wright, a été retrouvée battue à mort dans un parc public. D’accord ? Amy essaie juste d’empêcher l’exécution du type qui a accusé du meurtre.
Bones : Oh, je vois, rien à voir avec votre obsession pour les avocates ?
Booth : Non, Amy pense qu’il est innocent.
Bones : Et qu’est-ce que ça a à voir avec vous ?
Booth : Vous voyez, son client est sur le point d’être exécuté et Amy n’a pas retourné toutes les pierres …
Bones : Vous êtes l’une de ses pierres ?
Bones entre dans son bureau et s’assoit à son bureau.
Bones : Vous le croyez coupable ?
Booth : Oui.
Bones : Sur quoi s’appuie-t-elle ?
Booth : Il y avait un poil pubien, qui n’a pas été identifié.
Bones : Un poil pubien ? C’est plutôt du ressort du laboratoire du F.B.I.
Booth : C’est le week end, ça n’a rien d’officiel, mais si vous avez des projets … (il s’apprête à partir)
Bones : Attendez. Vous me demandez un service personnel ?
Booth : Pas pour moi, pour Amy.
Bones : Bien, vous rendez service à Amy mais moi, c’est à vous que je rend service pour être précise.
Booth : Vous voulez bien me rendre un service, s’il vous plaît ?
Bones l’observe un moment.
Booth : S’il vous plaît ?
Bones lui prend le dossier des mains et commence à le feuilleter.
Bones : Est-ce qu’il nous reste quelque chose du corps ?
Booth : Pas depuis le dernier procès en appel.
Bones : Il va me falloir les radios de l’autopsie, les originales. Les copies ne serviraient à rien. Les analyses des os, résultats de labo et rapport toxicologique.
Booth : Vous aurez tout ce qu’il vous faut dans moins d’une heure.
Bones : Je vais demander de l’aide aux autres, mais je ne leur imposerais rien. Ils peuvent avoir des projets.
Booth : C’est vendredi soir, et ils font une course avec des bestioles.
Bones : On a combien de temps ?
Booth (regarde sa montre) : Howard Epps doit être exécuté dans 30 heures et 23 minutes.
GENERIQUE
[ Nouvelle scène : Sur la plate forme. Bones donne des directives. Il y a un compte à rebours affiché sur un écran qui indique 29 heures, le temps restant avant l’exécution de Epps. ]
Bones : Allons-y. Zach, affiche la première radio (elle regarde sur un écran d’ordinateur) Il y a des fractures de stress sur les deux tibias.
Booth : Qu’est-ce que ça veut dire ?
Zach : et une ancienne blessure peut-être due à la pratique de la danse, ou de la course.
Booth : Elle était pom pom girl.
Hodgins : Les Chinois utilisent cet instrument pour extraire des petits bouts de chair de leur corps (il ouvre une boite avec). Ils appellent ça la mort des milles coupures.
Bones (pointe sur la radio) : Fractures du trapèze, du scaphoïde, et de la base du radius.
Booth : Qu’est-ce que ça veut dire ?
Zach : Quand elle a été battue à mort avec un instrument contendant elle a essayé de se défendre en levant un bras devant elle.
Booth : Ca colle avec les blessures défensives indiquées dans le rapport d’autopsie.
Hodgins : Dans l’Ecosse médiévale, on attachait les bras et les jambes d’un condamné à deux arbres très souples, quand on relachait les arbres, la force libérée déchirait le condamné en deux. Je dois prélaver des particules là-dessus ?
Booth : C’est un numéro de téléphone que nous avons trouvé sur la victime. Il appartient à une vieille femme qui vit en maison de retraite et qui n’a aucun lien avec cette affaire.
Bones : Le crane a été gravement endommagé, il a été frappé 6 à 8 fois avec un objet cylindrique mince.
Booth : Le démonte pneu avait disparu de la voiture d’April.
Zach : L’autopsie montre qu’elle a eu des rapports sexuels peu avant le meurtre.
Booth : Rapport consentant, il n’y a pas eu de violences.
Zach : On n’a pas retrouvé à qui appartenait ce poil pubien ?
Booth : Non, le procureur l’a fait retiré des pièces à conviction lors du procès et en appel également.
Bones : Et c’est là-dessus que se base votre avocate pour faire stopper l’exécution.
Booth : Oui, là-dessus et sur tout ce que vous pourriez trouver d’autre.
Bones (pointe les radios de la main) : Il y a des particules entre l’os pyramidal gauche et le grand os.
Zach : L’autopsie a conclu qu’il s’agissait de fragments d’os apporté là par le démonte pneu.
Bones : Non, c’est trop opaque pour être des fragments d’os.
Booth : Qu’est-ce que ça veut dire ?
Zach : La théorie de l’accusation n’a pas pris en compte la présence de ces fragments.
Bones : Essayons de déterminer de quoi il s’agit.
Booth : Qu’est-ce que ça peut être ?
Bones : On va faire comme si on était des scientifiques et ne pas faire des hypothèses au hasard. Zach, trouve un chauffeur pour te conduire au Greenbelt Park. Je veux que du prennes des clichés du lieu du crime et des alentours, la composition des sols.
Booth : Pourquoi il lui faut un chauffeur ?
Zach (gêné et énervé) : Je ne sais pas conduire.
Booth : Vous êtes un génie et vous ne savez pas conduire ?
Zach : Si vous saviez tout ce que je sais sur ces équipements vous ne conduiriez pas non plus.
Le téléphone de Booth sonne, il s’éloigne des autres pour répondre.
Bones : Prends le dossier ; va prendre des clichés des alentours pour qu’on puisse contextualiser les différents indices retrouvés.
Booth (au téléphone) : Booth. Oui. J’arrive tout de suite. (il raccroche) C’était le père d’April Wright.
Bones : Le père de la victime vous appelé ?
Booth : La femme est anéantie. Ils ont appris que l’on essayait de faire annuler l’exécution.
Hodgins : Mais pourquoi il vous a appelé ?
Bones : Parce que Booth est l’agent qui a arrêté Howard Epps.
Booth : Vous savez, je suis convaincu que cette preuve n’était pas au dossier.
Bones : Vous avez dit que c’était un numéro de téléphone que nous avions trouvé sur la victime ?
Hodgins : Eh là, attendez. On essayait de sauver quelqu’un que vous avez arrêté pour meurtre ?
Booth : Oui, c’est vrai. Et vous savez quoi, je pense qu’il l’a tuée. Je pense que ce salaud a battu April à mort avec un démonte pneu.
Bones : Il y a des anomalies dans le dossier du procureur. Est-ce que vous voulez qu’on arrête maintenant, avant de savoir où vont nous mener ces anomalies ?
Booth : Non, on continue. Il faut aller au bout des choses.
[ Nouvelle scène : Greenbelt Park, la nuit. Zach prend des clichés du parc et des différents éléments qui l’entoure. Il s’arrête pour recharger son appareil et remarque le nombre 221 sur une place de parking. Il le prend en photo et regarde à nouveau autour de lui, à la recherche d’autres éléments comportant des nombres. Il en trouve et les prend aussi en photo. ]
[ Nouvelle scène : Au labo. Angela arrive avec son rencart. Bones et Hodgins sont sur la plateforme et étudient le dossier. ]
Angela : Vous êtes pathétiques. On est vendredi soir.
Hodgins : Il n’y a rien de pathétique à travailler sur une affaire dans laquelle l’accusé à été condamné à mort.
Angela : Tout le monde, je vous présente Troy.
Troy leur fait signe.
Troy : Hey, comment ça va ?
Angela : Est-ce que tu peux m’attendre une minute ?
Troy : Ouais.
Angela : Ouais. (elle rejoint Bones) Pourquoi tu m’as fait venir ici ? Non mais tu l’as bien regardé, il est encore plus mignon qu’un petit singe avec une peluche.
Bones (regarde quelque chose dans sa main) : Mmh mmh.
Angela tourne la tête de Bones de manière à ce qu’elle voit Troy.
Bones : J’ai vraiment, vraiment besoin que tu fasses des analyses sur des rayons qui datent d’il y a sept ans.
Angela : Mais j’ai un rencart. Avec Troy. C’est un homme. Fais-lui signe. Qu’est-ce qui peut être plus important que ça ?
Bones : Un homme est condamné à mort et doit être exécuté dans 26 heures. Je pense qu’il aimerait avoir le résultats de nos recherches avant cela.
Angela : Bien joué (elle va au bord de la plate forme) Troy ? Chéri, j’ai deux ou trois choses à faire ici. Tu viens bien m’attendre un petit moment ?
Troy : Oui, bien sûr, je vais appeler le restaurant pour leur dire qu’on aura du retard … disons une demi heure ?
Angela : Il vaudrait peut être mieux prévoir une heure … minimum.
Troy : OK.
Le téléphone sonne au labo et Hodgins décroche.
Hodgins : Hodgins.
Zach (au bout du fil) : La majorité des codes secrets ont une logique numérique.
Hodgins : C’est bon à savoir, merci Zach.
Zach : 12402510221, c’est le numéro qu’ils ont trouvé sur la victime.
Hodgins : Et bien, c’est toi qui a une mémoire photographique. Moi je sui celui qui s’en sort pas mal avec les filles.
Zach : Ce n’est pas un numéro de téléphone (il raccroche et court vers la voiture).
Hodgins regarde le combiné, secoue la tête, et raccroche. Troy s’approche de la plate forme.
Troy (à Hodgins) : Hey, alors, vous faites quoi ici au juste ? Je pensais qu’Angela était une artiste.
Hodgins : Elle l’est. Nous sommes spécialisés dans la reconstruction et l’identification des restes humains. Je suis spécialiste en entomologie et particules. Tu as déjà vu des vers ? (il lui montre un bocal) Je viens de les recevoir.
Angela (s’approche de Hodgins) : Ne lui parle pas. (à Troy) Tu peux m’attendre dans la salle de repos. C’est juste en haut de ces escaliers. Et ne parle à personne.
Troy : OK (il se dirige vers la salle de repos)
Zoom sur le compte à rebours, il indique 26 :12 :59
[ Nouvelle scène : Bones regarde un élément au microscope. Elle repère quelque chose dessus et le retire avec des pinces. Hodgins le remarque et la rejoint. ]
Hodgins : Qu’as-tu trouvé ?
Bones : Un morceau d’os. Comment ont-ils pu passer à côté ?
Hodgins : Ils ne sont pas aussi bons que nous. (il s’approche d’un ordinateur avec Bones) Je l’agrandi 40 fois. (l’image est très grande et il pointe un morceau noir). Ce n’est pas un os. C’est organique, minéral, peut-être du quartz.
Zach se rue dans le labo.
Zach (très vite) : J’étais en train de prendre des photos comme vous me l’aviez demandé et j’ai remarqué un numéro sur le sol et je me suis demandé pourquoi …
Hodgins : Zach, quand tu parles aussi vite, les humains ne peuvent pas t’entendre.
Zach (branche son appareil à un ordinateur) : Le numéro qu’ils ont trouvé sur la fille, 12402510221. Tout le monde a pensé que c’était un numéro de téléphone mais si au lieu de les séparer comme tel, on les sépare plutôt comme ça (l’espace entre les nombres change à l’écran). 1240 25 10 221. Je prenais des photos et j’ai remarqué le nombre 221 sur la place de parking (il place le nombre 221 de la place de parking sous le 221 du numéro trouvé sur la fille). Pour arriver à l’aire de pique nique numéro 10, faut passer la porte 25.
Bones : Ca fait beaucoup de coïncidences.
Hodgins : Et 1240, ça représente quoi ?
Zach : Une heure, 12 :40, l’heure à laquelle elle devait retrouver son rencart ce soir-là.
Hodgins : Mmh, ça colle avec la chronologie des faits. Il est bizarre, mais intelligent. (il lui tape sur l’épaule et s’en va)
Bones : April Wright devait rencontrer quelqu’un.
Zach : Probablement l’homme à qui appartient le poil pubien.
Bones : Bon travail, Zach.
Hodgins (regarde un ordinateur) : J’ai quelque chose, ce n’est pas aussi brillant mais c’est d’un niveau très honorable. C’est du vulgaire gravier.
Bones se dirige vers l’endroit où se trouve Hodgins et prend sa place.
Bones : Et si les autres particules sur les radios étaient aussi du gravier ?
Bones affiche les radios à l’écran.
Zach : Il n’y avait pas de gravier là où le corps a été découvert, il n’y avait que de l’herbe.
Bones : Alors elle a été tuée ailleurs. Nous devons exhumer son corps.
[ Nouvelle scène : Chez les parents de April. L’horloge indique 24 :06 :25. Booth parle avec les parents d’April, Mary et Ken. Leur avocat David Ross est également présent. ]
Ken : C’est déjà horrible de devoir attendre que tout ça se termine enfin, et maintenant on apprend que les avocats de Epps veulent encore retarder les choses.
Booth : J’en ai entendu parler.
Ross : Bien sûr, il s’est trouvé une jeune avocate qu’il veut convaincre de son innocence. Ils ne pensent pas aux familles des victimes.
Ken : Vous vous souvenez de notre avocat, David Ross. L’agent Booth est le policier qui a arrêté Epps.
Mary : Est-ce que tout ça va se terminer un jour ?
Booth : Je comprends à quel point tout ceci est difficile pour vous, Madame Wright.
Mary : Epps a tué ma fille. Vous le savez, n’est-ce pas Agent Booth ?
Booth : Oui, Madame. Je n’ai pas changé d’avis.
Mary : Il mérite la peine capitale pour ce qu’il a fait.
Ken : Le jury en a pensé autant. Ainsi que le juge. Tous ces appels c’est …
Booth : C’est la procédure, rien de plus.
Ross : Chaque tentative de remettre sa culpabilité en cause est de plus en plus difficile à vivre. Ca ne marchera pas plus cette fois que les précédentes. C’est la troisième fois qu’ils font appel. Ils vont perdre une troisième fois.
Mary (tend une photo à Booth) : La dernière photo de notre fille.
Ken : Elle voulait devenir avocate. David était son modèle. Il lui avait trouvé du travail dans son cabinet pour les week end.
Ross : Elle était très travailleuse.
Booth : Mmh. Elle était magnifique. (son téléphone sonne) Excusez-moi. (il leur tourne le dos pour répondre) Booth.
Bones est à l’autre bout du fil. Elle conduit une voiture, Amy est avec elle. Elle a mis le haut parleur pour qu’Amy entende.
Bones : C’est moi. Je suis avec Amy.
Booth : Je n’aime pas ça.
Amy : Nous allons voir le juge. Je vais essayer d’obtenir un permis d’exhumer.
Booth : Quoi ? Mais pourquoi ?
Bones : Nous avons la preuve qu’Amy n’a pas été tuée là où on l’a découverte. Vous voulez les détails ?
Booth : Ce n’est pas le meilleur moment là.
Amy : Nous devons examiner le corps d’April.
Bones : Zach a décodé le numéro de téléphone.
Booth : Comment peut-on décoder un numéro de téléphone ?
Bones : Ce n’était pas un numéro de téléphone. April avait rendez-vous avec quelqu’un à Greenbelt Park la nuit où elle a été tuée.
Booth : Et alors, elle a vu quelqu’un au parc, qu’est-ce que ça prouve ?
Ken (se penche vers Booth) : C’est à propos d’April ?
Booth (lève son doigt devant lui, puis parle au téléphone) : Je vous rejoins tout de suite.
Booth raccroche et se retourne pour faire face au père d’April.
Mary : Qu’est-ce qui se passe encore ?
Booth : Apparemment ils ont trouvé de nouveaux éléments.
Mary : Quels genres d’éléments ?
Ross : Pourquoi ne me laissez-vous pas un instant avec l’Agent Booth, d’accord ? Je vais prendre connaissance de ce nouveau rebondissement.
Le père (à la mère) : Très bien, allons prendre un café.
Ils s’en vont, Booth et Ross se retrouvent seuls. Ross ferme la porte derrière eux.
Ross : Alors ce nouvel élément, est-ce quelque chose qu’ils vont supporter d’entendre ?
Booth :Cela concerne la personne avec qui April a eu des rapports sexuels la nuit du meurtre.
Ross : Le juge a rejeté cette preuve.
Booth : Oui, mais la question reste en suspens, et c’est le motif de la réouverture du dossier. Si nous identifions cet homme, il n’auront plus rien à se mettre sous la dent.
Ross : Du sexe dans une voiture ? C’est sûrement un jeune homme trop terrifié pour venir témoigner.
Booth : Personne n’a dit que cela avait eu lieu dans la voiture.
Ross : C’est un parking. Je suppose qu’ils ont fait l’amour dans une voiture.
Booth : Mm. Quand April travaillait avec vous les week end, elle s’occupait des archives ?
Ross : C’est exact.
Booth : Qui était avec elle au bureau ?
Ross : Pourquoi me demandez-vous cela ?
Booth : Et bien, une jeune fille de 17 ans, je suppose que vous ne l’auriez pas laissée seule. Oh, vous ne vous rappelez pas ? Je suis sûr que la sécurité du cabinet pourra nous en dire davantage. Rappelez-moi Mr Ross, où étiez-vous la nuit où April a été tuée ?
Ross : Je crois qu’il est temps que j’appelle mon avocat, et que je ne vous dise rien de plus.
[ Nouvelle scène : Dans la voiture d’Amy. Elle et Bones sont toujours sur la route pour se rendre chez le juge et demander le permis d’exhumer. ]
Amy : Alors, vous vous fréquentez ?
Bones : Qui ?
Amy : Vous et Booth.
Bones : Non (elle rit légèrement). Non, on travaille ensemble.
Amy : Il m’a semblé déceler une certaine tension sexuelle entre vous.
Bones : Pas ce genre de tension. Il a une petite amie.
Amy : Grande, blonde, magnifique.
Bones : Avocate.
Amy : J’aurais dû tenter ma chance quand j’en avais l’occasion.
Bones : Booth vous intéresse, vraiment ?
Amy : Pas vous ?
Bones : Non.
Amy : Alors pourquoi est-ce que l’aidez ?
Bones : Parce qu’il me l’a demandé, il a dit s’il vous plaît.
Amy (elle rit) : Allez, vous le trouvez sexy ?
Bones : Non, pas du tout. C’est une affaire très intéressante.
Amy : Booth a dit que vous avez la manie de toujours vouloir découvrir la vérité.
Bones : Manie comme dans maniaque ?
Amy : Je pense que c’était plutôt un compliment quand il l’a dit (Bones la regarde) Mais ce n’est visiblement pas votre point de vue.
[ Nouvelle scène : Dans les locaux du F.B.I., une salle d’interrogatoire sombre. Booth et Cullen sont debout et discutent. L’horloge indique 23 :39 :15 ]
Cullen : Vous voulez commencer ou je m’y colle ?
Booth : Je suis désolé, Monsieur .
Cullen : Je vais commencer. Je songe à vous suspendre pour avoir de votre propre initiative réouvert les recherches sur une affaire qui a mené un homme à être condamné à la peine capitale il y a sept ans.
Booth : Je voulais seulement éclaircir quelques détails qui n’étaient pas très nets.
Cullen : Avez-vous un problème avec la peine de mort, Agent Booth ?
Booth : Non, Monsieur. Je n’ai aucun problème avec la peine de mort.
Cullen : Parce que j’ai entendu dire que vous travailliez pour une jeune avocate séduisante et idéaliste …
Booth : Ce n’est pas vrai, Monsieur. Je veux dire, elle est jeune et idéaliste mais je ne travaille pas pour elle. Comme je vous l’ai dit certains points restaient obscurs, et c’est moi qui ai arrêté Howard Epps. C’est moi qui ai apporté la preuve qui l’a conduit à la peine capitale.
Cullen : Oui, c’est votre boulot.
Booth : J’ai besoin d’être sûr. Rien de plus. Cet homme était son parrain, je le soupçonne d’avoir couché avec cette jeune fille de 17 ans la nuit même où elle a été tuée, et le jury n’a jamais eu connaissance de cette information. Il est marié, il est associé dans un grand cabinet d’avocats. Il a tout à perdre.
Cullen : Vous voulez l’interroger, très bien. Est-ce que votre implication s’arrêtera là, Agent Booth ?
Booth : Pas tout à fait. Ils s’apprêtent à exhumer le corps.
Cullen : A la demande de qui ?
Booth : La jeune avocate idéaliste et le Dr Brennan.
Cullen : Vous avez mêlé les fouines à cette affaire. OK, cette fois-ci si elle tire sur quelqu’un, j’espère que ce sera vous (il lui tape sur l’épaule)
[ Nouvelle scène : Au domicile du juge. Il fait nuit. Amy et Bones essaient de convaincre un juge exténué de leur délivrer un permis d’exhumer. Le juge ne porte qu’un caleçon et une robe de chambre qu’il a laissé ouverte. ]
Juge : Ce n’est pas le genre de vêtement que j’ai l’habitude de porter quand je travaille.
Bones : Vous pourriez peut être fermer votre robe de chambre, s’il vous plaît ?
Juge : Il est une heure du matin, vous faites avec. (il s’assoit) Alors, vous avez trouvé un bout d’os de la taille d’un cure-dent ?
Bones : Oui, un fragment de son os pyramidal gauche avec du gravier incrusté (elle lui tend une radio).
Juge : Expliquez-moi ce que ça implique.
Bones (elle retourne la radio dans les mains du juge) : Il a été dit au jury que les traces laissées ici (elle pointe la radio) et là (elle pointe à nouveau) étaient des fragments d’os arrivés là suite aux coups.
Amy : Grâce aux avancées technologiques de ces dernières années, l’équipe du Dr Brennan a pu déterminer que la densité de ses fragments ne correspond pas à celle d’un os.
Juge : Qu’est-ce que c’est ?
Bones : Je ne pourrais le dire qu’en l’examinant.
Juge : Vous voulez exhumer April Wright ?
Amy : Oui, Monsieur.
Juge : A cause de traces sur une radio ?
Bones : Je ne vois pas d’autre solution.
Juge : Dr Brennan, s’il s’avère que ces fragments sont effectivement des os, je serai extrêmement fâché.
Bones : Merci, Juge Cohen.
Juge : De vous menacer ?
Bones : Je pensais que vous me menaciez parce que acceptiez de signer le permis d’exhumer.
Amy tend au juge le permis d’exhumer, et il le signe.
[ Nouvelle scène : Au labo. L’équipe ainsi que Amy regardent les infos où Epps clame à nouveau son innocence. L’horloge indique 21:27:26]
Amy : Je pense sincèrement qu’il est innocent. Pas vous ?
Bones : Je n’aime pas tirer de conclusions sans avoir connaissance de toutes les preuves.
Angela regarde vers la porte et voit arriver le sac mortuaire.
Angela : Le corps d’April vient d’arriver.
L’équipe se lève pour aller examiner le corps.
Bones (à Amy) : Vous feriez peut-être mieux de rester ici.
Amy les suit sur la plate forme
Elle voit le corps décomposé d’April sur la table.
Amy (nauséeuse) : Je … Je ne peux pas …
Troy sort de la salle de repos et regarde vers la plate forme. Il voit le corps d’Amy.
Troy : Oh … mon Dieu !
Angela (essaie de cacher le corps) : Ne regarde pas, chéri.
Troy : Tu n’es pas une artiste. T’es cinglée. Vous êtes tous cinglés. (il s’en va)
Angela : C’est vraiment pas facile à décrire comme boulot, sur un chat.
Zach : L’os pyramidal gauche. (Bones prend le fragment et le place sur la main)
Bones : Ca correspond.
Zach : Je confirme.
Bones : Je vois plusieurs fragments de métaux logés dans les os.
Hodgins : Les mêmes que ceux trouvés dans le fragment d’os.
Angela : Ce qui serait cohérent avec le fait qu’elle ait été traînée dans le gravier après l’attaque.
Booth arrive.
Booth : J’ai obtenu un mandat pour perquisitionner le domicile du type avec qui April a eu des rapports sexuels la nuit du meurtre.
Bones : Qu’avez-vous trouvé ?
Booth (lève un sac) : Des sous-vêtements, vous pouvez comparer avec le poil pubien ?
Bones tend le sac à Hodgins ou Zach. Ils jouent à pierre-papier-ciseaux, et Zach écope du sac.
Booth (regarde le corps) : C’est April Wright ?
Bones : Il semblerait qu’elle n’ait pas été tuée là où on l’a découverte.
Booth : Alors où a-t-elle été tuée ?
Bones (observe le crâne à l’écran) : Il y a des particules microscopiques incrustées dans le crâne. Les a t-on identifiées ?
Hodgins : Selon le rapport d’autopsie, non.
Hodgins récupère un échantillon de ces particules dans le crâne alors que Zach examine les sous vêtements au microscope.
Zach : A l’œil nu, ça correspond bien.
Bones (à Angela) : Est-ce que tu peux confirmer ?
Booth : Où est Amy ?
Amy (un peu plus loin) : Je suis là. Je ne peux pas …
Booth : Aucun problème. C’est parfois un peu répugnant, ce qui se passe ici.
Angela : Je suis d’accord avec Zach.
Booth : Est-ce que ce sera suffisant pour stopper l’exécution ?
Amy : Non, il nous faut l’ADN pour confirmer.
Bones : Amy a raison. Cette preuve ne suffira pas à suspendre l’exécution.
Booth soupire et baisse la tête.
Amy : Et vous n’avez rien d’autre, vraiment rien ?
Bones : Je ne vois pas ce que nous pouvons faire de plus.
Amy (à Booth) : Si tu dis au juge que tu as changé d’avis, que tu n’es pas sûr qu’il soit coupable, …
Bones : Vous avez changé d’avis ?
Booth : Non, j’ai des doutes sur le fait que cet homme doive être exécuté mais … allons voir le juge.
[ Nouvelle scène : A la prison, la cellule de Howard Epps. L’horloge indique 19 :09 :56 ]
[ Nouvelle scène : Au domicile du juge. Cette fois il porte un tee-shirt sous sa robe de chambre. Ils sont dans la cuisine, il prend quelque chose dans le frigo. Amy, Bones, Booth et un procureur sont réunis. ]
Juge : A mon âge un homme a besoin de bien dormir, le manque de sommeil pourrait altérer mon jugement.
Amy : Si vous faites ajourner l’exécution, je vous promets que vous dormirez comme un bébé.
Juge : Maître Carlyle, qu’en pensez-vous ?
Mtre Carlyle : Tout ceci est une perte de temps, Mr le juge. Me Morton essaie de ressortir des preuves et de les présenter différemment dans une tentative désespérée de sauver Epps de son exécution. C’est une idéaliste.
Amy : C’est vrai, mais ça ne signifie pas que j’ai tort. Cette affaire doit être approfondie.
Juge : Vous, la brillante scientifique, parlez-moi de ces fragments.
Bones : C’est la preuve que le corps a été déplacé après le meurtre. Sans compter le gravier …
Juge : Du gravier tout ce qu’il y a de plus banal, ça ne me suffit pas. Un à propos du poil ?
Bones : Nous avons observé la correspondance. Cela réduit encore la probabilité …
Juge : Vous avez un ADN ?
Amy : 10 jours. Nous l’aurons dans 10 jours.
Juge : Et à propos de cet homme que le F.B.I. interroge … David Ross ? A-t-il avoué avoir couché avec elle ?
Amy : Non.
Carlyle : Même si l’ADN prouve qu’il a eu des rapports avec elle, cela ne prouve pas qu’il l’ait tuée.
Juge : Donnez-moi des faits, Mademoiselle Morton.
Amy : Votre Honneur, donnez-nous au moins le temps de retrouver la voiture de David Ross. On pourrait y découvrir des preuves du crime.
Juge : On pourrait ? Je ne peux pas ajourner une exécution parce qu’on pourrait trouver des preuves.
Amy : Juge Cohen, l’agent qui a procédé à l’arrestation de Epps est ici même.
Juge : Agent Booth, avez-vous soudainement décidé que Epps est innocent ?
Booth : Non.
Amy : Booth !
Booth : J’ai un doute sur le fait qu’il doive être exécuté. On parle de la vie d’un homme, il ne peut pas y avoir de doute.
Carlyle : Il n’a pas de doutes, il veut pas se salir les mains.
Booth : Vous pensez que je vais me retenir de vous coller mon poing dans la gueule juste parce qu’on est dans la cuisine d’un juge ?
Juge : Vous voyez ? Vous manquez de sommeil, vous devenez irritable. Ce n’est pas suffisant.
Amy : Votre Honneur, vous ne pouvez pas refuser aussi facilement.
Juge : Facilement ? Je vous ai accordé un permis d’exhumer. Vous croyez que je fais ça facilement ? Vous avons tous conscience de l’importance d’une peine capitale Mademoiselle Morton mais la loi est claire, sans la preuve d’une incompétence grave apportée par la défense, ou un démenti basé sur des éléments factuels, légitimes et des certitudes, je ne peux rien faire.
[ Nouvelle scène : Le SUV de Booth. A la nuit tombée. Booth conduit, Amy est sur le siège passager et Bones à l’arrière. ]
Amy : Je vais aller à la prison pour informer Epps.
Bones : Je vais réexaminer le crâne pour être sûre qu’on est pas passé à côté de quelque chose.
Booth : Bones.
Bones : Les particules retrouvées dans le crâne n’ont pas encore été analysées.
Amy : C’est vraiment barbare. Quand est-ce qu’ils vont enfin faire interdire la peine de mort ?
Bones : Je ne suis pas contre la peine de mort.
Amy : Quoi ?!
Bones : Certaines personnes ne méritent pas de faire partie de ce monde. Des personnes, qui ont tués des milliers d’enfants au Rwanda, qui les ont décapités alors qu’ils se trouvaient à leur bureau à l’école. Les personnes qui ont fait ça devraient être exécutées.
Amy : Alors pourquoi est-ce que vous vous battez pour Epps ?
Bones : Parce qu’on doit être sûrs des faits. (à Booth) Déposez moi au labo.
[ Nouvelle scène : La cellule de Howard Epps. Amy et Booth sont devant les grilles de sa cellule. Le compte à rebours indique 12 :55 :51 ]
Epps : Mon dernier repas … Je n’arrive pas à me décider. Quel est la dernière saveur que je veux goûter ?
Amy : Howard, je suis sincèrement désolée.
Booth : Le Dr Brennan continue de chercher de nouveaux éléments.
Epps : Vous avez enfin compris. Vous savez que je suis innocent, n’est-ce pas ?
Booth : J’ai compris qu’il y a une chance pour que vous ne soyez pas coupable.
Epps : C’est suffisant pour moi.
Epps s’approche de lui et lui tend la main. Booth ne la sert pas.
Booth : Une chance, d’accord ? Une chance. (il s’en va).
[ Nouvelle scène : Au labo. Hodgins examine les particules trouvées dans le crâne. Zach et Bones regardent également. ]
Hodgins : Des particules de métal trouvées dans le crâne.
Zach : Ca vient provient sûrement du démonte pneu.
Bones : C’est du sang ?
Hodgins : . Je l’ai analysé, elle contient deux éléments chimiques.
Zach : Anthracène et fluoranthène.
Angela les rejoint.
Angela : J’ai scanné toutes les radios et reconstitué un modèle en 3D. Troy aurait adoré ça … le bâtard.
Bones : J’ai trouvé d’autres particules incrustées dans les fractures de la suture sagittale.
Hodgins : C’est du pollen.
[ Nouvelle scène : Salle de l’Angelator. Angela est à son poste avec son clavier. Bones est près de la plateforme et observe les images avec Booth, Amy, Zach et Hodgins. Un agrandissement du pollen apparaît. ]
Hodgins : Le pollen vient de la spartina alterniflora, plus communément appelée la saprtine, une plante aquatique.
Amy : Je suis désolée, mais qu’est-ce que ce pollen nous apprend sur le meurtre d’April Wright ?
Bones : Angela.
Angela acquiesce et change l’image. Apparaît alors un terrain et une main gantée qui porte un démonte pneu.
Bones : L’arme du crime a collectée du pollen dans son environnement. (à l’image, le démonte pneu frappe le crâne). Lorsque le meurtrier a frappé, du pollen s’est déposé dans le crâne d’April.
Hodginx : On ne trouve la spartineque le long de Chesapeake Bay.
Zach : Le pollen lui aussi contenait des traces de différents éléments chimiques.
Booth : Qu’est-ce que ça signifie ?
Bones : April a été tuée dans les marais près d’une usine chimique.
Le téléphone d’Amy sonne.
Amy : Amy Morton. Merci . (elle raccroche). Howard Epps est conduit au local de préparation.
Angela : Qu’est-ce que c’est ?
Booth : C’est là qu’il prend son dernier repas et dit au revoir à sa famille. On doit localiser ce marais.
[ Nouvelle scène : Une salle d’interrogatoire au FBI. Il fait nuit. Booth interroge David Ross sui est accompagné de son avocat. Compte à rebours : 07:17:34. ]
Booth : Le poil pubien que nous avons retrouvé sur le corps d’April prouve que vous avez eu des relations sexuelles avec elle cette nuit-là. Vous allez être accusé de détournement de mineure.
L’avocat : Mais pas par vous. Le détournement de mineure n’est pas un crime fédéral, j’en conclu donc que vous essayez de faire avouer le meurtre à mon client.
Booth : Oh, bien joué.
Ross : Je n’ai pas tué April.
Booth : Vous avez rencontré April au parc mais elle a été tuée ailleurs, près d’une usine chimique?
Ross : Je ne sais absolument rien de tout ça.
Booth : Vous avez couché avec elle. Elle a menacé de tout dire à sa famille, vous ne pouviez pas laisser faire ça.
Ross : Non.
Booth : Vous auriez perdu votre emploi, votre carrière …
Ross : Non.
L’avocat : Ne lui répondez pas, David.
Booth : Vous aviez le mobile, les moyens, et l’opportunité.
Ross : Je ne l’ai pas tuée.
Booth : Alors pourquoi est-ce que ne nous aidez pas ?
Ross : Quoi ?
Booth : En refusant d’admettre que vous étiez là cette nuit-là, que vous étiez avec elle, vous nous empêchez d’avancer.
Ross : Et alors ? Epps passera malgré tout le reste de sa vie en prison.
L’avocat : Non, on ne reviendra pas sur les évènements de cette nuit-là, agent Booth.
Booth : Vous êtes la seule personne qui puisse nous dire ce qui s’est passé cette nuit-là. Est-ce que vous vous souciez seulement de savoir ce qui s’est passé …
Ross : Très bien. Je l’ai retrouvée ce soir-là, juste pour parler, d’accord ?
L’avocat : Cette entrevue est terminée.
Ross : Non ! J’y suis allé juste pour lui parler. Ecoutez, je ne suis pas fier de ce qui s’est passé d’accord ? Je peux vous dire exactement pourquoi s’est arrivé mais je n’en suis pas fier. Je n’aurais jamais dû me mettre dans une telle situation. Je ne savais pas que c’était sa première fois. Je ne pensais pas qu’elle serait aussi bouleversée. Elle s’est enfuie.
Booth : Vous êtes en train de me dire que vous l’avez laissée seule dans ce parc ?
Ross : Non ! Je l’ai cherchée. J’ai attendu pendant 2 heures. J’ai fini par penser qu’elle avait appelé quelqu’un pour la raccompagner.
Booth : Est-ce que sa voiture était encore là quand vous êtes parti ?
Ross (acquiesce) : Oui, elle était encore là.
Booth : Quelle heure était-il ?
Ross : A peine plus de 2 heures du matin.
Booth : Avez-vous vu quelqu’un d’autre ?
Ross : Oui, il y avait du monde. Des jeunes. Mais tout le monde était parti après une heure du matin. Ecoutez, c’est de ma faute s’il a pu l’attraper. Je devrais sûrement aller en prison pour ça.
[ Nouvelle scène : Dans le bureau de Cullen. Booth et Bones sont présents. Compte à rebours : 04 :00 :01 ]
Cullen : Il a admis avoir eu des relations sexuelles avec elle ?
Booth : Oui, Monsieur.
Cullen : Est-ce qu’il l’a tuée ?
Booth : Et bien, soit il nous dit la vérité, soit il prépare déjà sa défense.
Cullen : Donc, April Wright retrouve David Ross, ils ont un rapport sexuel. Il la mène à un second endroit, encore inconnu, il la bat à mort et ramène son corps au parc. C’est vraiment tordu.
Bones : C’est la raison pour laquelle nous devons retrouver l’arme du crime.
Cullen : Trouver un démonte pneu dans un marais après sept ans ? C’est ambitieux.
Bones : C’est la raison pour laquelle il nous faut des détecteurs de métaux et des GPR.
Booth : Une douzaine, et autant d’agents, Monsieur.
Cullen : Et si vous trouvez ce démonte pneu, vous pourrez affirmer qu’il s’agit de l’arme du crime ?
Bones : Il est possible que puissions faire correspondre l’instrument avec les traces relevées sur le crâne d’April.
Cullen : Possible ? C’est pas suffisant. L’avocat de Epps va devoir présenter cet argument au juge, c’est à lui de décider.
Booth : Monsieur, sans l’arme du crime nous ne pourrons pas empêcher l’exécution.
Cullen : Vous êtes sur la corde raide, Booth.
Bones :Il essaie de découvrir la vérité. Pourquoi devrait-il être sanctionné … (elle se tait devant le regard de Cullen)
Cullen : Vous avez les hommes et l’équipement qu’il vous faut.
Booth : Merci, Monsieur.
Cullen : Je refuse qu’elle ait une arme.
Booth : Pas d’arme, absolument. Elle n’aura pas d’arme, merci, Monsieur.
[ Nouvelle scène : Le SUV de Booth. Bones est au téléphone. Booth conduit, la sirène est en marche. ]
Bones (au téléphone) : Nous avons l’équipement et les hommes nous attendent sur place. Nous avons tout ce qu’il faut pour fouiller toute la surface du marais.
Angela (à l’autre bout du fil) : Je renseigne toutes les données des lieux pour identifier le périmètre le plus précisément possible.
Hodgins : Selon les éléments chimiques relevés et le pollen, je dirais qu’il faut chercher près de Rockhall.
Bones : Nous aurons des vidéos quand nous serons sur place, il me faut des images du type d’herbacée que nous recherchons.
Hodgins : Ok.
Bones raccroche.
[ Nouvelle scène : Dans les marais. Il y a des dizaines d’agents sur les lieux. Booth et Bones descendent du SUV et les rejoignent. Bones allume son PC à l’arrière du SUV pour rester en ligne avec Angela et l’équipe. ]
Bones : Nous avons 4 endroits qui contiennent de la spartina alterniflora.
Hodgins (à l’écran) : Sol boueux, herbe à hauteur de genoux. Ok, allez-y.
Booth : C’est juste a côté de ce chemin réservé aux services.
Bones attrape son sac et se dirige vers l’endroit. Des dizaines d’agents sillonnent les alentours avec des détecteurs de métaux, et l’un d’eux déterre un démonte pneu.
L’agent (il crie) : On a le démonte pneu !
Booth : Ici, il y a autre chose. Là, il n’y a pas qu’un démonte pneu … C’est plus gros qu’un démonte pneu.
Bones (crie) : Il me faut une p…
Booth : Il me faut une pelle.
Un agent : Tout de suite, Monsieur.
Un agent (tend une pelle à Bones) : Madame.
Elle commence à creuser. Elle donne quelques coups de pelle, puis s’arrête et regarde Booth.
Bones : Vous avez l’intention de me donner un coup de main ?
Booth : J’aimerais bien, mais ce costume m’a coûté 1200 $ …
Bones : Vous vous fichez de moi ? Je n’ai pas dormi depuis 48 heures et vous vous inquiétez pour votre costume ? Venez ici.
Il retire sa veste, énervé.
Booth : Je peux avoir une pelle ? Merci.
Bones : Allez-y doucement, pas de gestes brusques. Qu’est-ce que seriez en train de faire normalement ?
Booth : Quoi ?
Bones : Un week end normal, que feriez-vous ?
Booth : Vous voulez discuter de ça maintenant ?
Bones : Avec vos partenaires multiples …
Booth : Vous savez quoi, ça ne vous regarde absolument pas, d’accord ? Je ne couche pas avec Amy et je n’ai jamais été infidèle à une femme avec qui j’étais. Jamais.
Bones : J’ai juste demandé ce que vous seriez en train de faire.
Booth : Je serais au ciné, ou en boîte, sûrement avec quelqu’un que j’apprécie, et vous ?
Bones découvre un crâne et le montre à Booth. Il l’observe un moment puis reprend à creuser, et découvre d’autres ossements.
Booth : Ok, c’est quoi ce bordel ?
Ils découvrent 2 squelettes. Bones s’approche du premier.
Bones : Femme, entre 17 et 25 ans, traumatisme sur le crâne. (s’approche du second) Là aussi une femme, à peu près du même âge, même type de blessures.
Booth : Ca ne colle pas avec Ross. S’il a tué April, s’était sous le coup de la panique, ce n’est pas un tueur en série.
Bones : Ces deux victimes sont mortes depuis au moins 5 ans.
Booth : Peut-être plus de 7 ?
Bones : Oui.
Booth : Epps, c’est Epps. Il a capturé April après qu’elle se soit enfuie du parc. Il l’a emmenée ici, sur son lieu de prédilection.
Bones : Pourquoi l’a-t-il ramenée au parc ?
Booth : Il les a vu faire l’amour. Il les a vu se disputer. Epps se doutait que les soupçons se dirigeraient vers Ross, alors il l’a ramenée.
Bones : Et volé sa voiture.
Booth : On s’est fait avoir.
Bones : Quoi ? Comment ça ?
Booth : Quoiqu’il arrive, Epps a gagné. On accuse Ross, l’exécution est annulée. On trouve ces 2 corps …
Bones : … l’exécution est suspendue pendant l’enquête sur ces meurtres.
Bones s’assoit par terre, dépitée.
Booth : Si je n’appelle pas, il sera mort dans une demi heure.
Bones : Ces femmes méritent elles aussi qu’on découvre ce qu’il leur est arrivé. C’est notre boulot, Booth. Le reste …
Booth : … le reste, c’est pour les avocats.
Bones : C’est pour les avocats.
Booth appelle.
Booth (au téléphone) : Amy, c’est Booth. Je pense qu’on a réussi à faire annuler l’exécution, mais tu ne vas pas apprécier.
[Nouvelle scène : La salle d’interrogatoire de la prison. Bones et Amy sont assises et Booth est derrière elles. Howard Epps est amené dans la pièce et s’assoit. ]
Epps : Merci. C’est tout ce que je peux dire. Merci.
Booth : Tu joues à quoi, Howie ? Tu t’entraînes à gagner la sympathie du jury ?
Epps : Je n’ai tué personne. (à Bones) : Merci. Sincèrement.
Bones : Nous avons trouvé le démonte pneu. Vous serez jugé coupables de tous ces meurtres.
Epps : Et bien, il va me falloir un bon avocat. (regarde Amy) : Ces enquêtes criminelles prennent parfois très longtemps, et puis il y a les appels, j’aurais dû mourir il y a une demi heure déjà. Quoiqu’il arrive maintenant, je suis déjà gagnant.
Amy : Nous lui avons donné tout ce qu’il voulait.
Epps : Qui sait, la peine de mort sera même peut-être abolie d’ici là. C’est votre rêve le plus cher, n’est-ce pas ? Nous attendons la même chose de la vie.
Amy est bouleversée et quitte la pièce.
Epps (à Bones) : Et je vous dois beaucoup à vous aussi. J’ai lu votre livre et quand j’ai su que vous faisiez équipe avec Booth, je savais que je tenais exactement ce qu’il me fallait.
Epps lui attrape la main. Elle se lève et lui plaque le visage contre la table.
Bones (à Booth) : Vous allez m’inculper pour coups et blessures ?
Booth : D’après ce que j’ai vu, c’était de la légitime défense.
Bones : Peut-être vaut-il mieux que je n’ai pas de flingue après tout.
Booth : Pas de problème, prenez le mien.
[ Nouvelle scène : A Wong Foo. Booth et Bones sont assis au bar. ]
Sid : C’est quoi votre problème à tous les deux ?
Booth : Mauvaise journée au boulot.
Sid : Ca vous apprendra à travailler le week end. Vous avez déjà envisagé de faire une petite pause, vous amuser, sortir ?
Bones : Pourquoi ? Qu’est-ce que vous faites vous ?
Sid : Si je vous disais ce que je fais de mes samedis soir, j’enfreindrais déjà au moins 6 lois dans cet état … mais je vous apporte à manger.
Bones : Je n’ai pas faim.
Booth : Inutile d’essayer de discuter avec Sid, Bones.
Bones : Vous allez avoir des problèmes avec votre patron ?
Booth : Oh (il renifle). Je suis désolé de vous avoir gâché votre week end pour rien.
Bones : Non, pas pour rien.
Booth : Ah, vous voyez ce que je veux dire. Tout ce qu’on a fait n’a rien changé. Epps était coupable, il l’a toujours été.
Bones : Il y avait un doute. Nous avions l’obligation de vérifier ce doute. Nous partageons tous un peu la mort d’un homme.
Booth : Très poétique.
Bones : Non, très littéral. Nous partageons tous un ADN. Quand j’examine un os, ce n’est pas un simple instrument dont je peux me tenir à distance. Il fait partie d’une personne qui a vécu sur cette terre tout comme moi. Ca ne devrait jamais être aussi simple d’ôter la vie à quelqu’un. Peu importe qui. (Booth la regarde, la tête appuyée sur sa main). Quoi ? (il continue de l’observer) Quoi ?
Booth (il sourit) : Vous savez, ça ressemblait un peu trop à votre discours de remise de Prix Nobel.
Sid revient avec une serveuse, ils tiennent leurs plats. Ils servent chacun leur plat à Booth et Bones.
La serveuse : Bon appétit.
Sid : Coquilles St Jacques sauce à l’ail, canard rôti, tarte aux pommes, et double expresso. Aux plaisirs simples, mes amis (il lève son verre), aux plaisirs simples.
FIN DE L'EPISODE
Rédigé par pepette44