Interview de Simon Baker par Tatiana Golovin pour Do not Disturb - Inscris-toi gratuitement et surfe sans pub !
Texte : Tatiana Golovin / Photo : Thoma - DR
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EXPERTE DES COURTS DE TENNIS, TATIANA GOLOVIN PREND CHAQUE MOIS UNE PERSONNALITÉ DANS SES FILETS. SIMON BAKER, HÉROS DE THE MENTALIST, S'EST PRÊTÉ AU JEU.
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Héros de la série The Mentalist, Simon Baker était la star du Prix de Diane cette année. C’est dans le cadre de cet événement hippique fort couru que j’ai rencontré le nouvel ambassadeur de la marque horlogère Longines à l’hôtel Mont Royal de Chantilly. Feeling excellent pour une rencontre intimiste. La conversation s’est poursuivie lors de l’élection de la femme la plus élégante de la journée, le prix Miss Diane, pour lequel nous étions tous les deux jurés.
Qu’est-ce que l’élégance pour vous ?
L’élégance est dans le regard des autres. Une personne élégante pour moi est une personne qui a confiance en elle, qui semble à l’aise, assez bien dans sa peau pour que les autres le perçoivent.
Depuis que vous êtes ambassadeur d’une grande maison horlogère, êtes-vous plus attentif à votre style ?
Non, pas spécialement. Mon épouse est ma meilleure conseillère. Quand je me trompe, elle est assez cash pour me le dire.
Avez-vous des marques de vêtements préférées ?
Pas vraiment. J’aime surtout les vêtements bien taillés. Mais, plus que la coupe, je suis attentif à la façon dont je me sens dedans.
J’ai lu que vous aviez hâte de vieillir, est-ce vrai ?
Absolument. J’ai moins de pression et d’attente avec l’âge. Je ne suis pas soumis au même stress. Je ne sens plus l’obligation d’être tout le temps au top. Si, un matin, je suis un peu moins bien, personne ne me le fait sentir.
On dit souvent que vous êtes roux. Mais ce n’est pas le cas !
Je sais, je sais. C’est à cause de certains reflets probablement, parce qu’à l’origine je suis blond. Jeune, j’étais même presque blanc tellement mes cheveux étaient décolorés par le soleil et la mer. Il faut dire que je passais une bonne partie de mon temps à surfer.
J’aime l’ambiance et le cérémonial des épreuves sportivesVous avez pratiqué le surf et le water-polo à très haut niveau. Faites-vous encore du sport ?
Pas assez, pas le temps. Je cours, je nage, je fais un peu de squash et je me suis mis à jouer sérieusement au tennis. Mais pas assez souvent à mon goût.
Quels événements sportifs ne rateriez-vous sous aucun pretexte ?
L’Open d’Australie et Roland-Garros. J’adore ces deux tournois de tennis. Je suis aussi un peu le cricket, mais à l’australienne. Les matchs étant interminables, j’écoute ça en fond sonore à la radio.
Des champions favoris ?
En tennis, Rafael Nadal. Il bouge comme une panthère. J’apprécie aussi l’élégance naturelle de Roger Federer.
Si vous deviez jouer contre l’un des deux, lequel choisiriez-vous ?
Je suis vieux. Je me planquerais !
Quand vous êtes en Europe, suivez-vous le football ?
Un peu. J’aime l’ambiance et le cérémonial des épreuves sportives, les protocoles. Du coup, je me laisse facilement embarquer et gagner par l’excitation des événements.
Y a-t-il une sorte de compétition avec votre épouse Rebecca Rigg, qui est aussi commédienne et a joué notamment dans Jerry Maguire avec Tom Cruise ?
Elle a arrêté sa carrière quand nous avons eu notre deuxième enfant. Mais elle est encore plus occupée que moi. Elle suit des cours d’histoire des religions, écrit des scripts. C’est elle qui organise tout.
Aimeriez-vous que vos enfants suivent vos traces ?
Les petits (11 et 12 ans) inventent déjà des scénarios de films qu’ils jouent. Je les laisse faire, je n’interviens pas. En plus, Nicole Kidman et Naomi Watts sont les marraines de nos deux derniers enfants.
Comment le succès a-t-il frappé à votre porte ?
J’ai fait plein de petits boulots avant de rencontrer réellement le succès. C’est une grosse compétition pour y arriver. J’ai conscience que j’ai eu beaucoup de chance. Qu’il y a peu d’élus.